tag:blogger.com,1999:blog-5971269292201674846.post5725756355826228796..comments2024-03-26T12:56:26.440+01:00Comments on L'animal comme prétexte (blog de Sergio Dalla Bernardina): Une invitation à la cruautéSergio Dalla Bernardinahttp://www.blogger.com/profile/11287895953202912629noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-5971269292201674846.post-42349633086212689742016-06-14T22:19:23.295+02:002016-06-14T22:19:23.295+02:00Dans certaines sociétés - mais c'est peut-êtr...Dans certaines sociétés - mais c'est peut-être un vieux préjugé de l'anthropologie évolutionniste - on ne demande pardon qu'aux animaux qui font peur et à ceux qui servent à quelque chose. Quant aux autres ... on s'en fiche. Sergio Dalla Bernardinahttps://www.blogger.com/profile/11287895953202912629noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5971269292201674846.post-21610588720968199272016-06-14T22:08:13.300+02:002016-06-14T22:08:13.300+02:00Les antispécistes me troublent, en fait, parce qu&...Les antispécistes me troublent, en fait, parce qu'ils me renvoient à mes responsabilités de mangeur de viande. Je me venge en me demandant s'ils n'ont pas, eux aussi, quelque chose à se faire pardonner. Quant à la position de Florence Burgat (mais il faudrait que je me documente davantage, son point de vue n'est peut-être plus le même) , je pense que pour un certain nombre de défenseurs de la cause animale tout ce que les ethnologues peuvent dire en défense de l'alimentation carnée ("norme", "gastronomie", "tradition", "sacrifice" etc.) n'est qu'un vulgaire alibi. Sergio Dalla Bernardinahttps://www.blogger.com/profile/11287895953202912629noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5971269292201674846.post-66155180160406429432016-06-14T15:42:39.915+02:002016-06-14T15:42:39.915+02:00Si je scrute mon for intime je m'interroge: es...Si je scrute mon for intime je m'interroge: est-ce qu'il n'y aurais pas un certain plaisir à tuer (ou à faire mal) Je me souviens d'avoir libéré des cousins que j'avais attrapés sur les murs de ma maison...directement dans la toile des épeires, embroché des têtards sur des morceaux de bois, mordu des petites filles et même ma grand-mère. Ce n'est peut-être pas aussi facile d'exécuter un veau ou un chien qui vous regarde avec ses yeux si doux (mais ma grand-mère aussi avait des yeux doux) mais n'est-ce pas la culture qui nous permets d'établir une hiérarchie entre les bêtes faciles à tuer et celles qui ne le sont pas. On m'a demandé aujourd'hui à quoi servait un chien entendu comme animal domestique. J'ai eu du mal à répondre (et ce n'était pas seulement un problème de langue. Car s'il n'est pas là pour garder la maison ou rabattre le troupeau de mouton à quoi sert-il. Je m'égare...ou peut-être pas. Peut-être que dans le pays où vit mon interlocuteur, les chiens sont plus faciles à abattre que "chez nous" (pourvue qu'on ne les regarde pas dans les yeux?). Mon commentaire tombe peut-être à côté de la plaque, mais votre billet m'interpelle.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5971269292201674846.post-56462761163955547532016-06-13T13:43:59.897+02:002016-06-13T13:43:59.897+02:00En conclusion de votre entretien avec Elisabeth de...En conclusion de votre entretien avec Elisabeth de Fontenay *, vous parlez de la cohérence des antispécistes et de la portée apocalyptique (dans le sens de transformation profonde) de leurs propositions, qui partent du constat de la proximité des animaux et du genre humain.<br />Vous parlez aussi du reproche d'irrationalité qui leur est fait, j'ajoute : par la Nef des fous qui conduit la planète à sa perte sous la bannière de la raison(face aux "rêveurs" qui parlent de justice sociale ou de révolution écologique, les tenants du libéralisme adoptent facilement le petit rictus condescendant de ceux qui savent). En attendant que la Révélation nous foudroie, vous faites bien de nous enjoindre à, au moins, nous assumer. Sinon on rajoute de l'obscène à l'obscène, qui est étymologiquement "de mauvais augure".<br /><br />*"Vivre avec les bêtes" 22/12/13. France Inter.<br /><br />La phrase "profonde et énigmatique" de Florence Burgat peut laisser penser qu'elle a lu votre article sur la comédie de l'innocence, ou qu'elle la perçoit intuitivement.<br />Anonymousnoreply@blogger.com