- Écoute, ça commence à bien faire. C’est la troisième fois que tu me dis : « Encore dix minutes et on arrive au col ».
- Je suis désolé, et pourtant … j’étais sûr que …
- C’est toujours la même histoire. C’est pas comme ça que tu me feras aimer la montagne.
Mon frère s’appelait Paolo. Il était sensible à l’ambiance alpestre, mais sans en faire une priorité. Je me demande où et quand il a rencontré les vaches immortalisées dans ces croquis.
Aujourd’hui c’est son anniversaire.
Les traces laissées par nos chers disparus sont comme des petits cailloux blancs au milieu d’une forêt épaisse et pleine de mystère.
RépondreSupprimerLes très beaux dessins de votre frère sont à la fois les cailloux et la forêt.
Armelle Sêpa.
Je suis touché par votre trouvaille tout aussi poétique que les dessins de Paolo (qui, j’en suis certain, a apprécié beaucoup).
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