Chauves-souris dans une ferme alpine. Cliché de Sergio Dalla Bernardina
Je me tais, dans le bois, en attendant le loup. Il passera tout près de moi, se laissera prendre en photo et me permettra de raconter : « Il était à dix mètres, pas plus. On s'est regardé d'un air complice, comme si on se connaissait depuis le Paléolithique. On s'est apprécié mutuellement. Il est reparti dans la plus grande sérénité, en véritable maître des lieux ». J'ai beau attendre, il n'arrive pas. Je me rabats sur des chauves-souris en train de dormir (elles font semblant, peut-être, ou elles sont mortes. En tout cas, elles m’ignorent).
RépondreSupprimerUn enfant vient de faire cette rencontre inoubliable :
« C’est un fait divers glaçant venu des Pays-Bas. Mercredi 30 juillet 2025, un garçon de six ans a été attaqué dans une forêt de la province d’Utrecht, à Austerlitz. La victime a été mordue et projetée au sol par un loup, avant d’être sauvée in extremis par un adulte, qui a dû frapper l’animal à coups de bâton pour le faire fuir. L’enfant, blessé, a été pris en charge médicalement. »*
Armelle Sêpa.
*Chassons.com
On nous cache tout. Heureusement la revue Chassons.com, très œcuménique, ouverte au débat et toujours prête à accueillir les points de vue différents des siens, pourvu qu’ils soient constructifs et bien argumentés, pense à nous ouvrir les yeux. Puis-je savoir si vous êtes une lectrice assidue de cet organe d’information « super partes »?
RépondreSupprimerQuant au fait divers, il confirme ce que je dis depuis des années (et qui n’a rien d’original, bien entendu : toutes les personnes de bon sens, dès le début, avaient des doutes quant à l’opportunité de réintroduire les loups dans des territoires fortement peuplés comme les nôtres).
Je ne suis pas abonnée à cette revue. J’ai trouvé l’article sur les réseaux sociaux.
RépondreSupprimerJuste une petite remarque : les loups n'ont pas été réintroduits. Leur expansion en Europe de l'Ouest, et notamment en France, est naturelle (à partir de l'Italie et de la péninsule ibérique). Elle est due à plusieurs facteurs : leur statut d'espèce protégée, l'abondance de grand gibier, les méthodes d'élevage en montagne qui facilitent la prédation,...
RépondreSupprimerC’était pour faire vite mais, vous avez raison, c’est loin d’être une nuance. Disons que les autorités responsables, sur la base de leurs conceptions de la bonne gouvernance environnementale, ne se sont pas opposées – loin de là – à la prolifération des loups liée aux causes multiples que vous venez d’évoquer. Merci pour cette précision.
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