.jpg)
Cornelis van Leemputten (1841-1902). Un berger avec des moutons et des agneaux.
Pourquoi à Pâques mange-t-on les agneaux? C’est la tradition, on le sait. Mais derrière cette coutume à la forte charge symbolique, nous expliquent les spécialistes, Il y a des raisons pratiques : pour constituer son troupeau, le berger, n’a besoin que des femelles. Deux ou trois reproducteurs suffisent. Que fait-on donc des jeunes mâles superflus ? Eh bien, on les mange. D’accord. Mais peut-on réduire l’explication d’une coutume au seul aspect technique ?
Si on s’en tenait aux raisons pratiques, on pourrait suggérer la même démarche pour régler la démographie chez les chats : on garde deux ou trois mâles reproducteurs et on mange les autres.
Faute de savoir définir une date rituelle, cette suggestion aura toute les peines à être institutionnalisée pour les moutons de grenier. Hervé A.
RépondreSupprimerJ'en ai gardé l'idée que dans les fermes bretonnes on n'aimait pas excessivement les chats autrefois (je me trompe peut-être) on racontait qu'une de mes aïeules (je ne sais plus exactement qui) pendant ou après la guerre, quand elle avait su que des gens du village avaient mangé des chats s'était écriée (sûrement en breton) "je ne donnerai même pas mon pot pour le cuire!" quand j'y pense, l'interprétation m'a aussi sans doute été suggérée, on pourrait le comprendre de diverses façons. La "morale" c'est qu'apparemment la viande de chat se rapproche de celle du lapin
RépondreSupprimerDans ma région (dit-on, je n’y ai jamais participé que je sache) lorsqu’on organisait un repas à base de chat en trichant sur ses origines, on laissait trainer dans la casserole une tête de lapin.
RépondreSupprimer