Jeune merle finistérien
L’automne passé j’ai massacré mon laurier en comptant sur sa résilience. Lorsque je l’avais planté, il tenait dans une poche de ma veste de hippie en velours vert (avec une doublure à fleurs). Le lieu, manifestement, lui convenait : avant mon intervention drastique il avait tellement grandi qu’il m’empêchait de voir le ciel.
Les merles cette année sont deux. Je pense qu’ils ont fait leur nid dans ce qui reste du laurier parce que, lorsque j’approche, ils montent sur un bouleau, sans s’éloigner, et font un boucan d’enfer.
A la différence de Maurice, dont le charme est ailleurs, ils ne demandent rien, juste que je les laisse en paix.
Vieux merle de Vénétie
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