samedi 30 décembre 2017

Encore pire que son ancêtre : la Bête du Jeu-vaudant



La correction des copies est un moment enrichissant. Après le « bouquet misère », je viens de tomber sur deux nouvelles merveilles. La première est le mot « hyppothèse ». Il désigne une hypothèse, j’imagine, mais concernant les chevaux. L’autre perle est le nom d’un fauve qui a hanté les campagnes françaises vers le milieu du XVIIIe siècle : c’est la « Bête du Je-vaudant ». J’ai vérifié dans le dictionnaire : le verbe « vauder » n’existe pas. Mais la bête en question est un animal fantastique, elle a donc le droit de  « vauder » comme ça lui chante.  
Il est bien connu que les « J», lorsqu’ils se mettent à « vauder » peuvent devenir féroces.


Dopo il « mazzolino miseria » mi sono imbattuto in due nuove meraviglie. La prima è la parola « hyppothèse » (ippotesi). Designa un’ipotesi, immagino, ma relativa ai cavalli (sui o dei Cavalli). L’altra perla è il nome di una belva    che ha imperversato nelle campagne francesi verso la metà del diciottesimo secolo : la « Bestia di Je-vaudant ». Ho verificato nel dizionario : il verbo « vauder » non esiste. Ma gli animali fantastici, in ragione del loro statuto, hanno il diritto di « vauder » fin che gli pare. È noto peraltro che i « Je », quando si mettono a « vauder », possono diventare feroci.

jeudi 28 décembre 2017

Libre et heureux comme un chapon à Noël



En attendant l’hiver, un chapon gambade heureux dans l’herbe de printemps. Pourquoi est-il heureux ? Parce qu’il a le « goût de la liberté ».   Que le ciel soit Loué, ce n’est pas moi qui ai inventé cette formule hypocrite qui nous enlève toute envie de manger un bon chapon.


In attesta dell’inverno, un cappone scorrazza felice nell’erba primaverile. Perché è felice ? Perché ha il « gusto della libertà ». Grazie al cielo non sono io ad avere inventato questa formula ipocrita che toglie ogni voglia di mangiarsi un buon  cappone.  (Il gioco di parole, difficilmente traducibile è legato alla parola « Loué » che significa « lodato » ma corrisponde  anche al nome della ditta che ha escogitato questa sordida pubblicità. 

mardi 26 décembre 2017

Le bestiaire de La Repubblica : sauver les uns pour mieux manger les autres


C’est beau, je veux dire du point de vue cinématographique, lorsqu’un animal est en danger de mort. On sort son smartphone, on demande a un copain de filmer, et on le sauve. Après, on passe le scoop au quotidien La Repubblica qui le publie. Tout récemment nous avons pu assister au sauvetage d’un chevreuil en difficulté dans un lac glacé  (Oregon, 9 décembre 2017),  d’un chien qui était tombé dans un autre lac glacé (au Canada, cette fois, le 4 déc. 2017). Et juste après on a sorti des eaux Hardy, un labrador, qui était resté piégé dans un fleuve semi-glacé à  Ashington, dans le Northumberland (Angleterre).

On est anxieux pour le sort de l’animal, on s’identifie au sauveteur, on est fier. Après toutes ces émotions, si on a un petit creux, on passe à la page gastronomique de La Repubblica qui nous conseille, par exemple, des « boutiques pret-à-manger (en français dans le texte) pour carnivores raffinés mais toujours pressés » (19 déc. 2016) ou  les meilleurs restaurants de Florence pour savourer une côte de bœuf alla fiorentina (7 nov. 2017).


È bello, intendo dire dal punto di vista cinematografico, quando un animale è in pericolo di morte. Uno tira fuori lo Smartphone,  chiede a un amico di filmare, e salva l’animale in questione. Dopo, passa lo scoop al quotidiano La Repubblica che lo pubblica. Recentemente abbiamo potuto assistere al salvataggio di un capriolo in difficoltà in un lago ghiacciato  (Oregon, 9 dicembre 2017), di un cane che era caduto in un altro lago ghiacciato (in Canada, questa volta, il 4 dicembre 2017). E subito dopo hanno estratto dall’acqua Hardy, un labrador, che era rimasto intrappolato in un fiume semi-ghiacciato a Ashington, nel Northumberland (Inghilterra). Trepidiamo per le sorti dell’animale, ci identifichiamo con il salvatore, siamo fieri di noi. Dopo tutte queste emozioni  ci è venuta fame e  passiamo alla pagina gastronomica di La Repubblica  che ci consiglia, per esempio, delle “boutiques prêt-à-manger per carnivori raffinati ma sempre di fretta” (19 dicembre 2016), o i migliori ristoranti di Firenze per degustare una costata alla fiorentina (7 novembre 2007).

dimanche 24 décembre 2017

Cannibalismes métaphysiques (l'irresistible ascension du Père Noël)

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On rigole, mais  le Père Noël est en train de dévorer l’espace médiatique de l’Enfant Jésus.  Aujourd’hui,  tous les enfants connaissent le premier,  pas forcément le second.

Noi ridiamo,  ma Babbo Natale si sta divorando lo spazio mediatico di Gesù Bambino. Oggi tutti i bambini conoscono il primo, non necessariamente il secondo.

vendredi 22 décembre 2017

Une idée cadeau pour Noël : des cache-sexe pour chien



Plus les non-humains  se rapprochent de l’homme  (plus nous réalisons  que même les autres animaux ont une conscience, une personnalité, des désirs …), plus leur nudité devient obscène. À quand l’apparition sur le marché – mais cela existe déjà, je suppose – d’articles de lingerie intime censés cacher leurs organes génitaux ?

Più i non-umani somigliano all'uomo (più ci rendiamo conto che anche gli altri animali hanno una coscienza, una personalità, dei desideri ...), più la loro nudità diventa oscena. A quando la comparsa sui mercati - ma esistono già, immagino - di articoli di biancheria intima per nascondere il loro apparato genitale?  

mercredi 20 décembre 2017

Free Like a Bird



Intérieur d’une maison à Cortina d’Ampezzo. Cette image  doit avoir un lien avec le contenu de mon post,  mais j’ai du mal à le saisir.  Cela renvoie  peut-être, tout simplement, à la notion de mémoire, ou de passé.

Je me souviens d’un entretien avec un vieux chasseur du Piémont : « C’est comme ça, les renards. Il n’y avait plus que sa patte, dans le traquenard. Et du sang partout. Lorsqu’il a compris qu’il n’avait plus d’espoir, il a sacrifié sa patte et il s’est sauvé ».

Il nous arrive, parfois, d’être comme ce renard : pour échapper au pire, nous sacrifions ce qui faisait notre joie et notre fierté.   
À certains,  en revanche, il arrive d’être comme le traquenard.


Mi ricordo di un’intervista con un vecchio cacciatore piemontese : «  La volpe è fatta così. Nella tagliola era rimasta solo la zampa. E sangue dappertutto. Quando ha capito che non c’erano speranze,  ha sacrificato la zampa e è partita ».  Capita a volte di essere come quella volpe : per salvarci, sacrifichiamo ciò che faceva  la nostra gioia e la nostra fierezza. Ad altri, invece, capita di  di essere come la tagliola.

lundi 18 décembre 2017

« Que l’on s’aime, que l’on s’aime ». Bientôt Noël


C’est comme pour les chansons larmoyantes. Je m’émeus facilement lorsqu’on nous invite à la réconciliation. L’image est suggestive. Elle s’inspire peut-être du roman de Luis Sepulveda Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler. Rabat-joie comme je suis, je constate son côté idéologique : comme on l’aurait dit à l'époque de Roland Barthes, elle remplace un monde réel avec ses conflits structurels par un monde faussement apaisé  (sous le signe des achats de Noël) « où le loup habitera avec l’agneau ». 

Si nous baissons la vigilance critique nous sommes perdus. Privés d’un horizon utopique  nous le sommes tout autant. Que choisir?



È come per le canzoni strappalacrime. Mi commuovo facilmente quando ci invitano alla riconciliazione. L’immagine è suggestiva. Forse si ispira al romanzo di Luis Sepulveda : Storia di una gabbianella e del gatto che le insegnò a volare. Guastafeste come sono, constato tuttavia il suo carattere ideologico : come avremmo detto ai tempi di Roland Barthes, rimpiazza un mondo reale, attraversato da conflitti strutturali, con un mondo falsamente rappacificato (all’insegna degli acquisti di  Natale) in cui « il lupo abiterà con l’agnello ». Se abbassiamo la vigilanza critica siamo perduti. Privati di un orizzonte utopico lo siamo egualmente. Cosa scegliere?

samedi 16 décembre 2017

René Girard et le sacrifice du « bouquet misère »


 

Bouquet somptueux

C’était un cours pour les étudiants de première année consacré à la propagation des rumeurs. Il fallait évoquer, entre autres, le mécanisme  du bouc émissaire. Dans deux copies, par un coup de baguette magique, le bouc émissaire est devenu un « bouquet misère »*. Joli et délirant à la fois. Il faudra que je parle plus fort.

* les deux étudiant.e.s, manifestement, ont révisé ensemble.


Era un corso sulla propagazione delle leggende metropolitane per gli studenti del primo anno. Bisognava citare, tra l’altro, il meccanismo del capro espiatorio. In due elaborati, per un colpo di bacchetta magica,  il « bouc émissaire »  (capro espiatorio)  è diventato il « bouquet misère » (il mazzolino di fiori miseria  o miserevole). Immagine bella e delirante. Bisognerà che d’ora in poi mi metta a parlare più forte.

jeudi 14 décembre 2017

Penser moins pour travailler moins


 

Je viens de lire que le cerveau consomme beaucoup d’énergie. Plus il contient de neurones, plus il demande du travail  pour l’alimenter. Ceci expliquerait le fait que  certains grands prédateurs, comme l’ours par exemple,  ont relativement peu de neurones dans leur cerveau.  C’est que pour gagner leur viepar ce biais, ils ont moins à se décarcasser.  

Pas si bêtes que ça, les ours.

Ho appena letto che il cervello consuma molta energia. Più è ricco di neuroni, più lavoro richiede per alimentarlo. Questo spiegherebbe perché certi grandi predatori, come l’orso per esempio, hanno relativamente pochi neuroni nel loro cervello. È che per guadagnarsi la vita, in questo modo, hanno meno da faticare. Gli orsi, in definitiva, non sono poi così imbecilli.

mardi 12 décembre 2017

Vaches en liberté (errare humanum est)


QCM

A) Cette image a été prise en Inde et représente des vaches sacrées évoluant dans un espace tout aussi sacré.

B) Cette image  a été prise en Corse et représente des vaches ordinaires  ayant quitté le maquis calciné par les incendies estivaux (provoqués, comme d’habitude, par les touristes allemands) pour revendiquer leur droit au bien-être animal.

C) Cette image a été prise dans le sud de l’Italie et montre que lorsqu’on appartient à un mafieux on a le droit de circuler partout. 

Vous trouverez la bonne réponse dans le Corriere della Sera du 6 décembre

Test
A) Questa foto è stata scattata in India e mostra delle vacche sacre che circolano liberamente in uno spazio altrettanto sacro.

B) Questa foto è stata scattata in Corsica e mostra delle vacche qualsiasi che hanno abbandonato la macchia calcinata dagli incendi estivi (provocati, come al solito, dai turisti tedeschi)   per rivendicare il loro diritto al benessere animale.

C) Questa  foto è stata scattata in Italia del sud e mostra che, quando  una vacca appartiene a un mafioso,  ha il diritto di circolare dappertutto.

Troverete la risposta esatta nel Corriere della Sera del 6 dicembre

dimanche 10 décembre 2017

Regards éloignés (peut-on ne pas aimer Johnny Hallyday?)


Duccio di Buoninsegna (1255-1318) La trahison de Judas

On m’a grondé. Je viens d’avouer que je n’ai jamais  été trop séduit par Johnny Hallyday.  Cela transparait vaguement dans mon dernier post (adressé moins au chanteur, en réalité,  qu’à la rhétorique des médias). On m’a dit que j’ai une position élitiste, que je manque d’empathie. On m’a fait aussi remarquer que de nombreux artistes importants – même ceux que j’aime beaucoup – affichent leur sincère admiration pour Johnny. J’ai le même problème avec  Elvis : il ne m’a jamais passionné  alors que John Lennon et Paul McCartney, que j’apprécie énormément, l’ont toujours admiré.
J’ai suivi la cérémonie funéraire à la télé. Plus la foule s’entassait,  triste, sereine et sympathique, plus la grandeur de Johnny devenait flagrante. J’ai eu honte de moi. À la fin de la cérémonie, après le beau discours d’Emmanuel Macron, je me sentais comme un renégat (ou plus simplement comme un ver – come un verme -   pour utiliser une formule italienne censée disparaitre des dictionnaires pour ne plus stigmatiser ces gracieuses bestioles).  


Mi hanno sgridato. Ho appena confessato che Johnny Hallyday non mi ha mai impressionato più di tanto. Questo mio sentimento traspare vagamente nell'ultimo post (rivolto meno al cantante, in realtà, che alla retorica giornalistica). Mi hanno detto che ho una posizione elitista, che manco di empatia. Mi hanno anche fatto notare che numerosi artisti importanti – anche quelli che mi piacciono molto – esprimono una sincera ammirazione per Johnny. Ho lo stesso problema con Elvis : non mi ha mai appassionato benché John Lennon e Paul McCartney, che apprezzo enormemente, l’abbiano sempre ammirato. Ho seguito la cerimonia funebre alla televisione. Più la folla si addensava, triste, serena e francamente simpatica, più la grandezza di Johnny diventava flagrante. Mi sono vergognato. Alla fine della cerimonia, dopo il bel discorso di Emmanuel Macron, mi sentivo un rinnegato (o più semplicemente un verme,  per usare una formula italiana destinata a sparire dai dizionari per non stigmatizzare queste graziose bestiole).

J'en profite pour annonce le séminaire de lundi prochain  :

"L'appropriation de la nature entre remords et mauvaise foi. La prédation comme spectacle. foi de 15 h à 17 h (salle 10, 105 bd Raspail 75006 Paris),

"Sophie Bobbé"

“Il la tua et la mangea” : aux sources folkloriques de la presse people.  

La littérature populaire offre une place toute particulière à la mise à mort, à son évocation minutieuse, à sa spectacularisation. Une proximité singulière semble rapprocher la tradition folklorique, avec son penchant pour les scènes sanglantes  et les panneaux publicitaires de revues People en devanture de certains kiosques qui font état des actes barbares dans notre univers quotidien («Justin, 7 ans et Olivia, 7 ans, tués de 100 coups de couteau par leur mère »). Nous examinerons les continuités et les discontinuités de ces deux univers où l’acte criminel effraye autant qu’il fascine.


vendredi 8 décembre 2017

Marie, si tu savais. Instinct et conscience chez Johnny Hallyday


Mercredi 6 décembre (c'est la Saint-Nicolas), France Inter 13h10. Je viens d’entendre que : “Johnny avait une conscience presque animale de la scène”. C’est une belle formule. Je ne sais pas trop ce que cela signifie, mais cela sonne très bien.


France Inter all’una e dieci. Sento la frase seguente : “Johnny aveva una coscienza quasi animale della scena”. È una bella formula. Non capisco cosa significhi ma suona bene.

mercredi 6 décembre 2017

Balançons les méchants. Mais à qui ? Au juge? Au psychiatre? À l’exorciste ?


Les animaux, paraît-il ne sont pas sadiques. C’est aux humains d’avoir cette triste prérogative et notamment aux mâles.  Pourquoi les hommes sont-ils cruels ? C’est peut-être à cause de la sexualité masculine, dit  Elisabeth de Fontenay*.  Mais cet homme-là tout particulièrement, pourquoi est-il cruel alors que d’autres ne le sont pas? « C’est qu’il a subi des traumatismes », proposent les psychologues. « C‘est à cause du milieu », suggèrent les sociologues. Le folklore aborde cette question de façon plus directe. Pourquoi la reine de Blanche-Neige est-elle méchante ? Parce qu’elle est jalouse. Pourquoi les sœurs de Cendrillon sont-elles méchantes?  Parce qu’elles sont jalouses. Voici la raison fondamentale de la méchanceté, disent les  contes merveilleux. Tout le reste n’est qu’idéologie. Mais  la jalousie aussi, finalement, n’est qu’une explication partielle. Grimhilde (c’est le nom de la  Méchante Reine) et les sœurs de Cendrillon sont méchantes parce qu’elles sont faites comme ça,  un point c’est tout. Dans le folklore le mal n’a pas besoin d’explications*. On ne se demande pas à chaque fois si quelqu’un veut le malheur de son prochain  parce qu’il a été négligé  par ses parents ou parce que son cœur et son cerveau  ont été brulés par les antidépresseurs.  Ce penchant préexiste à toute cause contingente, il est enraciné dans l'âme du  persécuteur. C’est le mal absolu. Le Mal à l’état pur. Nous avons tous connu des individu.e.s diaboliques. Nous aurions tous quelques noms à balancer.

*  « Il me semble que la ‘cruauté’, - ce qu’on appelle la cruauté et qui est inséparable d’un raffinement – est spécifique de l’homme, de sa perversité, et peut-être aussi de la sexualité masculine ». Elisabeth de Fontenay, « Entretien avec Mario Cifali », in La guerre, la pulsion de mort. Georg éditeur, Genève, 2003, p. 144
** Enfin, pas toujours.


Pare che gli animali non siano crudeli. Sono gli umani ad avere questa triste prerogativa e soprattutto i maschi. Perché gli uomini sono crudeli ? È forse a causa della sessualità maschile, dice Elisabeth de Fontenay. Ma quell’uomo lì in particolare, perché è crudele mentre altri non lo sono ? « È perché ha subito un trauma », propongono gli psicologi. « È a causa dell’ambiente », suggeriscono i sociologi. Il folclore affronta la questione in modo più diretto. Perché la regina di Biancaneve è cattiva ? Perché è invidiosa. Perché le sorellastre di Cenerentola sono  cattive ? Perché sono invidiose. Ecco la ragione fondamentale della cattiveria, dicono le fiabe. Il resto non è che ideologia. Ma l’invidia stessa, in definitiva, non è che una spiegazione parziale. Grimilde (è il nome della regina cattiva), le sorellastre di Cenerentola, sono cattive perché sono fatte così, punto e basta.  Nel folclore, a volte, il male non ha bisogno di spiegazioni. Non ci si chiede se qualcuno desidera il male altrui perché è stato trascurato dai genitori o perché il suo cuore e il suo cervello sono stati bruciati dagli psicofarmaci. Questa inclinazione preesiste alle cause contingenti, è radicata nell'anima del persecutore. È il male assoluto. Il male allo stato puro. Abbiamo tutti conosciuto degli individui (ma guarda un po’, il femminile di "individuo" non esiste) diabolici. Avremmo tutti qualche nome da rivelare.

lundi 4 décembre 2017

Et pourtant on aurait bien dit un Yeti



Ceci n'est pas un Yeti

Charlotte Lindqvist, directrice d'une équipe de recherche de l'Université de  Buffalo vient de prouver que le Yeti n'existe pas. Quel dommage! Une rêverie en moins et une banalité en plus.   

Heureusement il nous reste le Créationnisme.

Charlotte Lindqvist, direttrice di un'équipe di ricerca dell'Università di Buffalo ha recentemente dimostrato che lo Yeti non esiste. Che peccato! Una fantasticheria in meno e una banalità in più. Per fortuna ci resta il Creazionismo.

samedi 2 décembre 2017

À l'origine d'une rumeur spéciste : l'incompatibilité du chien et du chat


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Chien et chat dans la chapelle Sixtine

L'hostilité entre le chien et le chat, désormais c'est prouvé, n'est qu'une une croyance spéciste. J'en reporte néanmoins l'explication :

“Dans les Badā’i‘ al-zuhūr attribuées à  Ibn Iyās on raconte que ce fut précisément le chat qui informa  Noé que le chien s'était accouplé plusieurs fois, en enfreignant ses ordres par cet acte honteux. L'espace dans l'Arche était restreint ;   tous les animaux avaient obéi  excepté le chien. Ceci donna naissance à l'hostilité éternelle entre le chien et le chat évoquée ainsi par un poète anonyme : "Je ne veux plus voir le chien et je ne veux pas non plus que le chien me voie"”*.

*Giovanni Canova, "Il gatto nella tradizione arabo-islamica, "The language(s) of Arabic literature, Un omaggio a Lidia Bettini" Quaderni di studi arabi / Università degli studi di Venezia ; Dipartimento di scienze dell'antichità e del Vicino Oriente Volume n.s. 9 (2014).
L'ostilità tra il cane e il gatto, ormai è provato, è una credenza specista (gli specisti vedono differenze dappertutto). Eccone, in ogni caso, la spiegazione :  "Nelle Badā’i‘ al-zuhūr attribuite a Ibn Iyās si narra che fu proprio il gatto(hirra) a riferire a Noè che il cane si era accoppiato più volte, infrangendo con questo atto vergognoso i suoi ordini. Lo spazio nell’Arca era ristretto; tutti gli animali avevano ubbidito eccetto il cane. Da questo episodio nacque l’eterna ostilità tra cane e gatto, ricordata da un anonimo poeta: La gatta disse parole / nelle quali ci mise tutto ciò che voleva esprimere:

“Non desidero più vedere il cane / e neppure che il cane veda me.”