mercredi 30 août 2017

Nounours dans la wilderness




Gustave Doré. Eco-touriste attendant le retour de son chien

Il ne m'avait pas aperçu. Il a approché d'un mélèze, il a regardé à droite et à gauche pour s'assurer qu'il n'y avait pas de témoins et il a libéré son  fox terrier. Oui, parce Whisky aussi a droit à ses espaces de liberté. Et dans la forêt, qui sait, il va peut-être trouver des nouveaux copains.


Non mi aveva visto. Si è avvicinato a un larice, si è guardato intorno per accertarsi che non ci fossero testimoni  e ha liberato il suo fox terrier. Sì, perché anche Whisky ha diritto ai suoi spazi di libertà. E nella foresta, chissà,  troverà forse dei nuovi amici.

lundi 28 août 2017

Brest, Indiana Jones dans la place Saint Louis



Dimanche 27 août, jour de marché place Saint Louis. J'ai pour mission d'acheter un poulet rôti. Il est déjà 11h et je dois me dépêcher.  Il faut que j'arrive avant la sortie de la messe.


Domenica 27 agosto, giorno di mercato nella piazza Saint Louis. Mi hanno affidato la missione di comperare un pollo arrosto. Sono già le 11 e devo sbrigarmi. Bisogna che arrivi prima dell'uscita dalla messa.

samedi 26 août 2017


Grâce aux  primatologues de l'université de Kyoto des chimpanzés ont appris à jouer à pierre papier ciseaux. 

C'est un bonne nouvelle, finalement j'aurai quelques chances de gagner.


Grazie ai primatologi dell'Università di Kioto degli scimpanzé hanno imparato a giocare alla morra. È una buona notizia, finalmente avrò qualche speranza di vincere.

jeudi 24 août 2017

Surveiller et punir


J'en ai déjà parlé :  les espaces boisés, désormais, sont équipés de caméras pour filmer les déplacements des ours et des loups. Bonjour la Wilderness et merci aux grands prédateurs qui, par leur présence, contribuent  à la domestication  des derniers espaces  dits sauvages*. Je découvre que dans la péninsule italienne des nouvelles caméras viennent d'être  installées pour piéger les pyromanes**.  C'est nécessaire, peut-être, mais c'est  trop. C'est la militarisation des surfaces vertes. C'est le biopouvoir au cœur de la forêt.
Je suis prêt à renoncer aux ours et aux loups (ce qui ne me coûte pas grand chose, par ailleurs), je suis même prêt à risquer le bûcher pour avoir le droit  de me promener dans les bois sans être espionné.

* La Wilderness, je le sais, est un état illusoire mais quand même...

** Cf. https://video.repubblica.it/edizione/napoli/valle-dell-angelo-le-telecamere-anti-piromani-filmano-un-capriolo/282687/283299


Ne ho già parlato : gli spazi boschivi, ormai, sono cosparsi di telecamere per filmare gli spostamenti degli orsi e dei lupi. Buongiorno alla Wilderness e grazie ai grandi predatori che con la loro presenza contribuiscono all'addomesticamento degli ultimi spazi detti selvaggi. Scopro che nella Penisola italiana nuove telecamere sono state installate per sorprendere i piromani. Forse è necessario, ma è troppo. È la militarizzazione delle aree verdi. È il biopotere nel cuore della foresta. Sono pronto a rinunciare agli orsi e ai lupi (il che non mi costa gran cosa), sono persino pronto a rischiare il rogo per avere il diritto di aggirarmi nei boschi senza  essere spiato.

mardi 22 août 2017

Le carnivore : un sadique?


J'ai lu quelque part que les humains carnivores sont heureux de transformer ce qu'ils mangent ("ceux" qu'ils mangent) en matière fécale. Selon cette théorie, implicitement, une bonne partie de l'humanité se serait arrêtée à la phase sadique-anale du développement libidinal.

C'est peut-être vrai, qui sait? Mais d'où vient cette théorie? Oui, parce qu'on a parfois  du mal à faire la part entre une théorie et une projection.


Ho letto da qualche parte che gli umani carnivori sono felici di trasformare quello che mangiano ("quelli" che mangiano) in materia fecale. Secondo questa teoria, implicitamente, buona parte dell'umanità si sarebbe fermata alla fase sadico-anale dello sviluppo libidinale. Forse è vero, chissà? Ma da dove viene questa teoria? Perché a volte è difficile capire se si ha a che fare con una teoria o con una proiezione.

dimanche 20 août 2017

Les animaux et le Bon Dieu



Est-ce que les animaux croient en Dieu?  Va savoir. 
En tout cas, davantage les chiens que les chats.

Gli animali credono in Dio? Chi lo sa.
In ogni caso,  più i cani che i gatti.

vendredi 18 août 2017

Les mêmes vaches, exactement les mêmes



Ce sont les mêmes, je le jure, et dans le même endroit. Les mêmes vaches que j'avais filmées aux débuts des vacances. C'était pour faire "bucolique", pour documenter l'ambiance sereine des alpages. Eh bien, elles ont fait la une de la presse locale, attaquées par les loups comme les moutons de la semaine dernière. Quelle chance.  Quelles vacances passionnantes. Se promener dans les bois a repris tout son charme. Et moi aussi, finalement j'ai quelque chose à raconter. Un vrai scoop, je trouve*.



Sono proprio le stesse, lo giuro, e nello stesso posto. Le stesse mucche che avevo filmato all'inizio delle vacanze. Era per fare "bucolico", per documentare l'atmosfera serena degli alpeggi. Le ho ritrovate nella prima pagina nella stampa locale, attaccate dai lupi come le pecore della settimana scorsa. Che fortuna. Che vacanze avvincenti. Passeggiare nei boschi, finalmente, ha ripreso tutto il suo fascino. E anch'io, finalmente, ho qualcosa da raccontare. Un vero scoop, direi.


* Je demande pardon pour cette succession de billets consacré aux vaches, aux moutons et à leurs "antagonistes naturels",  comme on les appelle aujourd'hui (de façon tout à fait contestable). C'est que cette histoire me paraît emblématique.

mercredi 16 août 2017

Mon touriste à moi


 

Touristes à la ferme*

"Gaudí vous déteste", affichent  les Barcelonais exaspérés par les touristes qui envahissent leur ville (Il Corriere della sera du 4 août 2017, p. 13). "Marco Polo vous déteste aussi", rajoutent les Vénitiens (je viens de l'inventer mais c'est très vraisemblable). Et dans les montagnes, dans les forêts,  dans la campagne profonde c'est pareil : "Touristes on vous exècre", crient Henry David Thoreau, Claude Lévi-Strauss et Mario Rigoni Stern.  Même avis chez les bergers, les bucherons, les anachorètes, les chevreuils, les airelles et les édelweiss.

Le problème est que l' "acte touristique" est inhérent à la condition humaine : nous sommes toujours le touriste de quelqu'un d'autre.  

* J'ai emprunté cette image au site : http://users.skynet.be/bk332135/tilleur/ 

"Gaudí vi detesta" scrivono i Barcellonesi esasperati dai turisti che invadono la loro città. "Anche Marco Polo vi detesta", aggiungono i Veneziani (l'ho appena inventato ma suona bene). E nelle montagne, nei boschi, nella campagna profonda è la stessa cosa."Turisti, vi esecriamo", gridano Henry David Thoreau, Claude Lévi-Strauss e Mario Rigoni Stern. Stessa opinione tra i pastori, i boscaioli, gli eremiti, i caprioli, i mirtilli e le stelle alpine. Il problema è che l'atto turistico è inerente alla condizione umana : siamo sempre il turista di qualcun altro.

lundi 14 août 2017

La disparition de KJ2. Il n'y a pas mort d'homme?



 



La langue française prévoit la formule "il n'y a pas mort d'homme". Cela veut dire, à peu près : "Allons, ce n'est pas si grave que cela ". Aujourd'hui, avec la remise en cause de la frontière homme-animal, cette formule devient moins pertinente. Les autorités du Trentin viennent de supprimer (tuer? abattre? exécuter?) l'ourse KJ2, qualifiée de "récidiviste et "dangereuse". À en juger des réactions, c'est comme s'ils avaient exécuté un Chrétien*. La LAV (Ligue contre la vivisection) parle d'"assassinat". L'AIDAA (Association italienne pour la défense des animaux et de  l'environnement) suspend ses activités associatives en signe de deuil, propose de boycotter les produits de la région et invite les Italiens à passer leurs vacances ailleurs.

Bref, il n'y a pas mort d'homme mais pire.



 *Autrefois on disait "un chrétien" pour dire "un humain", voici une autre formule en train de sortir du dictionnaire.



La lingua francese prevede la formula "Non c'è morte d'uomo" per dire 'Insomma, non è poi così grave, lo sarebbe stato se fosse morto un uomo". Oggi, con la rimessa in causa della frontiera uomo-animale questa formula sta perdendo la sua pertinenza. Le autorità trentine hanno appena fatto sopprimere (uccidere? abbattere? giustiziare?") l'orsa KJ2, definita "recidiva e pericolosa". A giudicare dalle reazioni è come  se avessero giustiziano un cristiano (cristiano è una sineddoche : si dice "cristiano" per dire "umano", ecco un'altra formula destinata a sparire). La LAV parla di "assassinio". L'Aidaa (associazione italiana in difesa di animali e ambiente), "sospende tutte le attività associative in segno di lutto per quanto accaduto e invita tutti gli italiani al boicottare da subito i prodotti trentini, ed a disdire le vacanze o i soggiorni programmati nella provincia autonoma di Trento"**. In altre parole, non c'è morte d'uomo ma peggio. 
**http://www.repubblica.it/cronaca/2017/08/13/news/trentino_abbattuta_dalla_forestale_l_orsa_kj2-172951720/?ref=RHRS-BH-I0-C6-P2-S1.6-T1






dimanche 13 août 2017

La fureur du nounours (mais il ne faut pas que les Français le sachent)




Ce post  devait être publié demain. Je le publie aujoud'hui pour des raisons que je vous laisse découvrir.

C'est peut-être pour des raisons de climat, comme l'aurait dit Montesquieu, toujours est-il que les ours italiens ne sont pas comme les ours français, dont l'amabilité est notoire. Lorsqu'ils voient passer un être humain, si ça leur chante, ils lui foncent dessus. C'est arrivé à Monsieur Angelo Metlicovez, plombier septuagénaire  de la région de Trente. Il se promenait avec son chien à quelques kilomètres du centre ville lorsqu'un ours l'a attaqué,  blessé  aux bras et aux jambes et traîné par terre. Le plantigrade serait sans doute allé plus loin si le chien*, en aboyant, ne l'avait pas distrait permettant ainsi au promeneur de se sauver en se jetant dans un ravin.



Il s'agit de Kj2, paraît il, une femelle avec des précédents. On la cherche partout. Il faut absolument la soigner**.

*On ne connait pas le nom du chien.

**Oui, parce que si un prédateur attaque un humain, tout le monde le sait, c'est qu'il est perturbé.


Forse è per ragioni di clima, come avrebbe detto Montesquieu, fatto sta che gli orsi italiani non sono come quelli francesi, noti per la loro amabilità. Quando vedono passare un essere umano, se gli gira, gli piombano addosso. È accaduto al signor Angelo Metlicovez, idraulico di Cadine, nel Trentino. Stava passeggiando col cane a qualche chilometro dal centro città quando un orso lo ha attaccato, ferito alle braccia e alle gambe e trascinato per terra. Il plantigrado sarebbe certamente andato più in là se il cane, abbaiando, non lo avesse distratto permettendo così all'escursionista di salvarsi lanciandosi in un dirupo.  Sembra che si tratti di Kj2, una femmina con dei precedenti. La cercano dappertutto. Bisogna assolutamente curarla.


samedi 12 août 2017

Nounours dans la brume



Il y a quelques jours j'ai dîné dans le jardin d'un agriturismo*. On était presque dans le noir. Devant nous, séparée d'un petit mur en pierre sèche, s'ouvrait la vallée. On entendait des bruits hétéroclites mais cohérents : les cloches des vaches, le cri périodique d'un rapace nocturne, le coassement des grenouilles. A un moment donné les vaches se sont mises à meugler, mais très fort et d'un  ton particulièrement nerveux.
 - Que se passe-t-il?
- Le renard, ou un sanglier peut-être.
- Oui, mais c'est la première fois que je les entends brailler comme ça.

Le matin suivant on a su par la presse locale qu'un ours avait visité un clapier à quelques kilomètres du restaurant. Il l'a ouvert comme une boite de conserve. Il a tué deux lapins. Dix-huit autres sont morts de peur (en confirmant ainsi le cliché qui stigmatise cette espèce peu belliqueuse).

J'ai un conseil à donner aux "animateurs nature". Au lieu d'organiser des sorties nocturnes pour entendre la brame du cerf ou le "chant" du loup, ils pourraient  amener l'éco-touriste   à proximité des enclos. Le bruit du bétail terrorisé par la présence d'un grand prédateur n'est pas moins spectaculaire.

* Le dictionnaire traduit ce mot par "vacances à la ferme".

Qualche giorno fa ho cenato nel giardino di un agriturismo. Faceva ormai notte. Davanti a noi, separata da un muretto a secco, si apriva la vallata. Si sentivano suoni eterocliti dotati di una certa coerenza :  i campanacci  delle mucche, il grido periodico di un rapace notturno, il gracidio delle rane. A un certo punto le mucche si sono messe a muggire, ma molto forte e in tono particolarmente nervoso. - Cosa succede? - La volpe, o un cinghiale forse. - Sì, ma è la prima volta che le sento sbraitare così. Il giorno dopo abbiamo letto nella stampa locale che un orso aveva visitato una conigliera a qualche chilometro dal ristorante. L'ha aperta come una scatola di pelati. Ha ucciso due conigli. Altri diciotto sono morti di paura (confermando così il cliché che stigmatizza questa specie poco bellicosa). Ho un consiglio da dare agli "animatori natura". Invece di organizzare delle uscite notturne per sentire il bramito del cervo o il "canto" del lupo, potrebbero portare l'eco-turista vicino alle recinzioni che proteggono gli animali al pascolo. Il rumore del bestiame terrorizzato dalla presenza di un grande predatore è altrettanto spettacolare.

jeudi 10 août 2017

Acharnement thérapeutique : faut-il animer la nature?





On parle de plus en plus d'un nouveau métier : l' "animateur nature".  D'où vient cette formule? Il pourrait s'agir d'une variante environnementaliste  de la formule "animateur vacances". Qu'est-ce que donc la nature? Un prolongement "écolo" du Club Méditerranée.

L'idée que la nature ait besoin d'un "animateur" a le pouvoir de me mettre de mauvaise humeur.


Si parla sempre più spesso di un nuovo mestiere : l'"animatore natura" (non so come si dica in italiano). Da dove arriva questa formula? Potrebbe trattarsi di una variante ambientalista della formula  "animatore turistico"). Cos'è dunque la natura? Un prolungamento ecologista del Club Méditerranée. In ogni caso, l'idea che la natura abbia bisogno di un animatore mi fa venire il sangue alla testa.

mardi 8 août 2017

Que la vie est belle! Des nounours dans les bois, des nounours dans les champs, des nounours partout



 

Moutons des Alpes de Vénétie loin d'imaginer que l'ours et le loup sont désormais à quelques kilomètres de la bergerie




Je reviens sur une des mes idées fixes (qui est d'ailleurs le leitmotiv de ce blog) : dans la société contemporaine l'animal remplit le rôle d'un nounours, d'un doudou pour adultes.

C'est le cas des chiens et des chats  d'appartement. Mais c'est également le cas des loups, des ours, des cerfs et des sangliers qui circulent paisiblement dans la chaîne alpine espionnés et filmés par des bandes d'éco-voyeurs.

L'utilisateur de nounours n'a pas encore bien intégré le principe de réalité. On lui dit "loup" et il pense à Croc-Blanc. On lui dit ours et il pense à Nicolas et Pimprenelle. 



"Liberté pour les prédateurs ...". "N'ayez pas peur, il suffit de bien gérer ...". Ceux qui se réjouissent du retour des super-prédateurs (on les appelle comme ça, j'y reviendrai), arborent des raisons très sérieuses, scientifiques et morales à la fois. Ils sont du bon côté : il faut être nuls, désormais, pour voir les choses autrement. Mais dans ma perception  ils restent des bambinoni (des grands enfants) habités par le principe de plaisir : "Le nounours c'est moi et je vais où je veux" *. Cela fait un moment qu'on les prévient ("Faites  attention, vous allez faire des dégâts").  La réalité, aujourd'hui  est en train de les rattraper. Prendront-ils leurs responsabilités?



J'ai trouvé sur le web une courte liste de célébrités engagées dans la défense des loups. Je les balance :  Yann Arthus-Bertrand (photographe), Rémi Gaillard (youtubeur humoriste), Jacques Perrin (cinéaste, comédien), Guillaume Meurice (humoriste), Lolita Lempicka (styliste, créatrice de parfums), Brigitte Bardot (actrice), Aymeric Caron (journaliste, écrivain), Isabelle Yvos (parti animaliste), Jihem Doe (youtubeur), Guillaume Pot (journaliste, animateur Rire et Chansons), Jeanne Mas (chanteuse), Gilles Lartigot (auteur), Res Turner (rappeur), Vincent Munier (photographe), Stone (chanteuse), Jean-Michel Bertrand (réalisateur), Anne-Élisabeth Blateau (actrice), Julien Benhamou (photographe), Mo Hadji (manager d’artistes), David Azencot (scénariste, comédien), Yolaine De La Bigne (journaliste, auteure), Vivien Savage (chanteur), Hélène de Fougerolles (actrice), Christine Berrou (humoriste, comédienne, auteure), Mélodie Fontaine (comédienne), Remi David (photographe), Marc Large (dessinateur), Marc Giraud (chroniqueur RTL, écrivain nature, porte-parole ASPAS), Christophe Marie (porte-parole de la FBB), Fabrice Nicolino (journaliste)  (Extrait de : http://www.cap-loup.fr/actualites_cap-loup/des-personnalites-hurlent-pour-les-loups-sosloups/



* Nous sommes tous des bambinoni, d'une manière ou d'une autre, mais dans des domaines qui diffèrent.





Torno su una delle mie idee fisse (che è del resto il motivo conduttore del blog): nella società contemporanea l'animale svolge il ruolo di un peluche (i Francesi dicono nounours o doudou) per adulti. È il caso dei cani e dei gatti d'appartamento. Ma è anche il caso dei lupi, degli orsi, dei cervi, dei cinghiali che circolano tranquillamente sulla catena alpina spiati e filmati da bande di eco-guardoni. L'utilizzatore di nounours  non ha ancora bene integrato il principio di realtà. Sente la parola "lupo" e pensa a Ezechiele o a  "Zanna Bianca", Gli dicono "orso" e lui pensa a Yoghi e al parco di Yellowstone. "Libertà per i predatori ..." "Niente paura, basta saper gestire come si deve ..."  Quelli che si felicitano per il ritorno dei superpredatori (li chiamano proprio così, tornerò sull'argomento) avanzano ragioni serissime di ordine scientifico e anche  morale. Sono dalla parte giusta. Bisogna essere degli sprovveduti, ormai, per vedere le cose diversamente. Ma dal mio punto di vista restano dei bambinoni dominati dal principio di piacere : "Il nounours sono io e circolo dove mi pare e piace". Sono stati avvisati da tempo (" Finirete per combinare un disastro ...). Oggi la realtà li sta raggiungendo. Prenderanno le loro responsabilità?