Odilon Redon, 1886 La Chimère regarde avec effroi toutes choses.
On s’habitue vite aux pouvoirs exceptionnels de ChatGPT,
on le prend pour le génie de la
lampe d’Aladin et on lui demande ce qu’il ne peut pas faire (genre : matérialiser sous nos yeux un
Spritz/Campari avec une rondelle d'orange et une grosse olive). Je lui avais donc posé la question suivante : « À
partir des illustrations de L’animal comme prétexte saurais-tu inventer une image synthétisant l’esprit du blog ?
Il m’a répondu que cette tâche allait au-delà de ses
compétences et donné néanmoins des conseils utiles :
« L'esprit
du blog "L'animal comme prétexte"
semble jouer sur une exploration artistique de la relation entre l'humain et
l'animal, souvent à travers une lentille de symbolisme, de métamorphoses ou de
questionnements existentielles. Les illustrations qui y sont partagées font
souvent appel à des créatures hybrides, des figures animales et humaines
fusionnées, et à un usage poétique et parfois surréaliste de l'animalité.
Voici
une proposition pour une image qui pourrait synthétiser cet esprit :
Concept de l'image :
1.
Fusion
Homme-Animal : Une figure centrale, mi-humaine, mi-animale,
pourrait être représentée. Imagine une silhouette humaine, mais avec des
éléments d'animaux intégrés de manière fluide : des ailes de corbeau, une tête
partiellement faunique (mi-homme, mi-biche), et des bras qui se transforment
progressivement en griffes ou en plumes. Cette hybridation symboliserait
l’interconnexion entre l'humain et l'animal, et aussi l'idée de l'animalité
cachée en chacun de nous.
2.
La
nature en interaction : La créature pourrait être placée dans
un environnement qui floute la frontière entre le monde naturel et l'humain :
une forêt, mais les arbres pourraient avoir des formes organiques ou presque
humaines, comme des racines ressemblant à des bras tendus, ou des branches
formant des visages.
3.
Le
regard et le silence : Un détail clé pourrait être le regard
intense de la créature, un regard qui cherche à établir une connexion
silencieuse, presque mystique, avec le spectateur. Cela évoquerait l'idée de
communication entre les espèces, mais aussi la réflexion profonde que l'animal
peut inspirer chez l'humain.
4.
Ambiance
onirique et floue : L'ensemble de l’image pourrait être
légèrement flou ou déformé, créant une atmosphère éthérée et onirique. Le fond
pourrait être brumeux ou envahi par des motifs abstraits évoquant les rêves, le
subconscient et les mythes, des éléments souvent présents dans le blog.
5.
Palette
de couleurs : Une palette douce, mais sombre, avec des tons de
bleu profond, de gris, d’ocre et de vert forêt, créant une ambiance à la fois
mystique et mélancolique. Quelques touches de lumière dorée ou argentée pour
souligner la sacralité de l'animalité et de l'humanité fusionnées.
Résumé visuel :
L’image
serait une fusion poétique et symbolique d’humain et d’animal, explorant les
frontières floues entre les deux et l’interconnexion profonde entre les deux
espèces. Elle inviterait à une réflexion sur l’identité, la nature, et la place
de l’animal dans le monde humain. L’atmosphère serait onirique et légèrement
surréaliste, plongeant le spectateur dans un univers où les animaux sont plus
que de simples créatures, mais des miroirs de l’âme humaine.
Cela
pourrait parfaitement s’harmoniser avec l’esprit du blog "L’animal comme prétexte", qui
mêle art, réflexion et questionnement sur la nature de l’être ».
J’y vois quelque chose entre Arnold Böcklin et Odilon Redon
Arnold Böcklin, le silence de la forêt, 1885