vendredi 30 mars 2018

Jardin et mémoire



Paysage avec maison en ruine

On entretient un jardin comme on s’occupe des enfants. On ne passe pas son temps à dire « Et moi, alors ? ». Le jardin est un consortium. Je prend soin des créatures qui étaient déjà là, comme si les anciens habitants de ce lieu me les avaient confiées. J'en installe de nouvelles. Nous co-évoluons. A un moment donné je partirai. Resteront les deux ou trois arbres que mes parents ont connu,  un pied de vigne sauvé des ronces ... . Ils auront peut-être des descendants. Et il y aura encore quelqu'un pour raconter leur histoire.

Transmettre un jardin, transmettre une maison, est un acte mémoriel.  On peut ne pas aimer sa propre histoire. Ce n’est pas une bonne raison pour vouloir effacer celle des autres.

Si intrattiene un giardino come ci si occupa dei figli. Uno non passa il tempo a dire « E io allora ? ». Il giardino è un consorzio. Mi prendo cura delle creature che erano già lì, come si gli antichi abitanti del luogo me le avessero affidate. Ne installo di nuove. Co-evolviamo.  A un certo punto partirò. Resteranno i due o tre alberi che i miei genitori hanno conosciuto, un piede di vite salvato dai rampicanti … . Forse avranno dei discendenti. E ci sarà ancora qualcuno per raccontare la loro storia.

Trasmettere un giardino, trasmettere una casa, è un atto memoriale. Uno può non amare la propria storia. Non è una buona ragione per voler cancellare quella degli altri.

jeudi 29 mars 2018

Le boucher et le fromage (végane)


Fromage normal

Un pauvre type, au nom d’un être surnaturel dont l’existence n’a jamais été prouvée (et qui, en tout cas,  ne serait pas forcément d’accord avec lui), abat des gens dans un supermarché. Parmi les victimes il y a un boucher.

Quelques jour plus tard, tout aussi fière de ses certitudes, une productrice de fromages véganes se réjouit du  geste du déséquilibré.

Nous sommes encerclés.

Un tipo squallido, nel nome di un’entità sovrannaturale la cui esistenza non è mai stata dimostrata (e che, in ogni caso, non è detto che sarebbe d’accordo con lui), uccide della gente in un supermercato. Tra le vittime c’è un macellaio.
Qualche giorno dopo, altrettanto fiera delle sue certezze, una produttrice di formaggi vegani inneggia al gesto dello squilibrato.

Siamo circondati.

mercredi 28 mars 2018

Euphémismes et langue de bois


- Vous faites quoi à ma dent ?
- Je vais la dévitaliser
- Ça veut dire qu’elle va …
- Eh ben, oui.

C’est pareil pour le bétail. Aujourd’hui on ne tue plus les vaches, c’est trop cruel. On se contente de les réformer.

Et voici, dans le même style, un message qui est passé il y a quelque jour dans le réseau de notre université :

« Demain Mardi 27 Mars 2018 à compter de 08h30 l'entreprise "bois et jardin" procédera au démontage du pin situé à l’arrière de la faculté de médecine (face au service d'anatomie) ». 

Si on se limite à démonter le pin, finalement,   ce n’est pas très grave : on pourra toujours le remonter ailleurs.



 - Cosa ha deciso di fare al mio dente?
- Lo devitalizziamo.
- Vuol dire che …
- Eh beh, si.


E lo stesso vale per il bestiame. Oggi non si uccidono più le mucche, è troppo crudele. Ci si accontenta di “riformarle”.  Ed ecco, sullo stesso registro, un messaggio apparso qualche giorno fa nella rete della nostra università : “Domani Martedì 27 marzo 2018 a partire dalle 8 e 30 l’impresa “Bosco e giardino” procederà allo smontaggio del pino situato  dietro la facoltà di medicina (davanti al servizio di anatomia).
Se ci si limita a smontare il pino, in definitiva, non è poi così grave : lo si potrà sempre rimontare da un’altra parte.

lundi 26 mars 2018

Être chat (le statut incertain du félin)


 
 Chats à Botmeur
On a déjà parlé des Gattare (ou " femmes à chats "), dont Anna Mannucci est la plus grande spécialiste. Normalement c’est la  gattara qui perd ses chats. Parfois ce sont les chats qui perdent leur gattara.  C’est le cas de ce groupuscule de félins stationnées à Botmeur, charmante commune des  Monts d’Arrée qui héberge depuis quelques années le stage de terrain des ethnologues en formation de l’Université de Bretagne Occidentale. Serrés l’un contre l’autre on dirait qu’ils font corps, qu’ils élaborent le deuil.



Ho già parlato delle Gattare, anime sensibili (non so se si può dire filantrope, in questo caso)  di cui Anna Mannucci, si sa, è la più grande specialista. Normalmente è la gattara a perdere qualche gatto. A volte sono i gatti che perdono la gattara. È il caso di questo gruppuscolo di felini installati a Botmeur, avvincente comune dei Monts d’Arrée che ospita da qualche anno lo stage degli etnologi in formazione dell’Université de Bretagne Occidentale. Stretti uno contro l’altro si direbbe che fanno corpo, che elaborano il lutto.

samedi 24 mars 2018

Cave canem (injonctions paradoxales)


Même pas peur

« Va jouer l’orgue à Baggio », disaient les Milanais pour envoyer quelqu’un se faire voir. C’est que l’orgue, à   Baggio, était juste peint dans le mur de l’église. L’autre jour, en me promenant dans les monts d’Arrée, je suis tombé sur un chien de garde tout aussi virtuel que l'orgue de Baggio.

J’aime bien  ce genre de trouvailles, on déambule  plus volontiers.


« Vai a suonare l’organo a Baggio », dicevano i Milanesi per mandare qualcuno a quel paese. È che l’organo, a Baggio, era giusto dipinto sul muro della chiesa. L’altro giorno, passeggiando nei Monts d’Arrée, sono incappato in  questo cane da guardia virtuale. Apprezzo questo genere di trovate, uno circola più volentieri.

jeudi 22 mars 2018

Avoir un jardin (1 sur 2, voire 3)

 Résultat de recherche d'images pour "Jardin tableau peinture"

On appelait  "Jardins d'Adonis" des pots de terre cuite où, au début du printemps,  on semait des céréales. Quelques semaines plus tard, lorsque les graines avaient germé, on consacrait ces jardins miniatures aux divinités de la végétation.

On qualifie de "poïétique"  un geste qui crée, qui fabrique, d'où le mot poésie.

Peu importe qu'il soit grand comme les paradis des Perses ou minuscule comme un jardin d'Adonis, un jardin est toujours le fruit d'un acte "poïétique". À proprement parler, on ne crée pas son jardin,  on l' "invente", du verbe invenire (découvrir, trouver le premier …). On invente un jardin dans le sens où on saisit des potentialités et on les met en valeur ("ici, je verrai bien un noyer, là un rosier sauvage ... et tout près de la porte, tiens, pourquoi pas une petite terrasse ? Ah, une terrasse, cela changerait tout ! "). On met en valeur et on se met en valeur. On se projette dans son jardin et par là, même s'il s'agit d'un "jardin secret", on s'expose. Il faut s'aimer, ne serait-ce que un minimum, pour avoir un jardin.  Il faut avoir un point de vue et un interlocuteur. C'est comme pour un texte. Lorsqu’on  on écrit, même en cachette, on s'adresse toujours à quelqu'un. Entretenir un jardin, dans ce sens, est un geste public, un geste citoyen.

I « Giardini di Adone » erano dei vasi di terra cotta nei quali, all’inizio della primavera, venivano seminati dei cereali. Qualche settimana dopo, quando i grani germinavano, questi giardini in miniatura venivano consacrati alle divinità della vegetazione.


Il termine « poietico » indica un gesto  che fabbrica, che crea, da cui la parole “poesia”. In realtà non si crea un giardino, lo si inventa, dal verbo invenire (scoprire, trovare per primo). Si inventa il giardino nel senso che si colgono delle potenzialità e le si mette in valore (“qui vedrei un bel noce, là una rosa selvatica … e vicino alla porta, ma guarda … perché non mettere una terrazza? Ma si, una terrazza cambia tutto !”).  Si mette in valore e ci si mette in valore. Ci si proietta nel proprio giardino e così facendo, anche se si tratta di un giardino segreto, ci si espone. Bisogna amare se stessi, almeno un minimo, per avere voglia di esporsi. Bisogna avere un punto di vista e un interlocutore. È come per un testo. Quando uno scrive, anche di nascosto, si rivolge sempre a qualcuno. Tenere in vita un giardino, in questo senso, è un gesto pubblico, un gesto civico.

mardi 20 mars 2018

Nos réseaux sont tout aussi épais que les vôtres (voire plus)


Tout aussi mystérieuse et chargée de symboles que la forêt amazonienne (et pourquoi pas, d'ailleurs?) :  la place de la Liberté, à Brest (Cliché Sergio D.B.)

Vendredi 16 mars.  Dans le cadre du séminaire « Ordre naturel et bricolages humains » que je tiens depuis vingt ans au département d’ethnologie de l’Université de Brest, la scénographe Florence Evrard nous présente  son entretien avec Philippe Descola. Le célèbre anthropologue  décrit avec grâce l’épais réseau d’interconnections matérielles et symboliques que les  Achuars établissent entre les différents éléments de leur environnement.

Dans la salle on rétorque  que  les urbanistes Brestois sont capables de saisir, dans leur milieu, des interconnections tout aussi sophistiquées. C'est vraisemblable, mais j’observe que ce truisme,  qui se voudrait très subtil,  ne nous amène pas très loin. L’interlocuteur insiste. À la fin de la séance je sors en pensant à cet ingénu de Claude Lévi-Strauss : il a passé sa vie à étudier la vision du monde des Amérindiens, avec ce que cela doit lui avoir coûté en termes de peines et d’argent, alors qu’il aurait pu étudier tout aussi profitablement la vision du monde  des urbanistes brestois.

Venerdì 16 marzo. Nel quadro del seminario « Ordine naturale e bricolages umani » che tengo al dipartimento di etnologia dell’Università di Brest, la scenografa Florence Evrard presenta la sua intervista a Philippe Descola. Il celebre antropologo descrive con grazia la spessa rete d’interconnessioni materiali e simboliche che gli Achuar stabiliscono tra i differenti elementi del loro ambiente. Nella sala qualcuno ribatte che gli urbanisti di Brest sono capaci di cogliere, nel loro ambito, interconnessioni altrettanto sofisticate. È verosimile, ma osservo che questo truismo, che vorrebbe essere particolarmente sottile, non porta molto lontano. L’interlocutore insiste. Alla fine della seduta esco pensando a quell’ingenuo di Claude Lévi-Strauss : ha passato la vita a studiare la visione del mondo degli Amerindi, con tutta la fatica e il denaro che deve essergli costato, mentre avrebbe potuto studiare altrettanto profittevolmente la visione del mondo degli urbanisti di Brest.

dimanche 18 mars 2018

Beautés cachées

Résultat de recherche d'images pour "les démoiselles d'avignon"

Filles qui, anatomiquement parlant, ne ressemblent à rien

L’histoire des lions de Venise  du dernier post me fait penser à un professeur  de dessin que j’ai eu au collège. C’est triste à dire, mais je pense qu’il ne comprenait pas grand chose à l’art contemporain.  Il me montrait des tableaux du genre : « Le demoiselles d’Avignon »  et il me disait : « Mais dis-moi, Dalla Bernardina, est-ce que tu te  marierais  avec une fille  aussi moche ? » Moi, pour le déstabiliser, je lui répondais : « Bien sûr que oui ! ».


La storia dei leoni dell’Arsenale mi fa pensare a un professore di disegno  che ho avuto alle medie. È triste a dirsi, ma credo non capisse molto del messaggio artistico novecentesco. Mi mostrava dei quadri del genere « Les demoiselles d’Avignon » e mi diceva : « Ma dimmi, Dalla Bernardina, tu ti sposeresti con una ragazza così brutta ? ».  Per destabilizzarlo io rispondevo « Ma certamente ! ».

vendredi 16 mars 2018

Mimêsis (art et vraisemblance)


Les lions dont il est question

Propos formulés tout récemment par une touriste française face aux fameux lions de l'Arsenal, à Venise:

« Ces lions de toute façon ne m’intéressent pas du tout … ils sont très mal faits … anatomiquement, ils ne ressemblent à rien … ».


Frase formulata qualche giorno fa da una turista francese di fronte ai famosi leoni dell'Arsenale, a Venezia  : « Questi leoni in ogni caso non mi interessano minimamente … sono mal fatti   … anatomicamente non hanno nessuna verosimiglianza  ».

mercredi 14 mars 2018

L'ange qui passe




Anges (Particulier du tableau de Raphaël "La Madone Sixtine" - 1513-1514).

Un ange avait une bonne nouvelle à annoncer. Il se dit : par qui vais-je commencer? Les uns, peut-être, la connaissent déjà. Les autres, probablement, s'en fichent. Et ceux autres encore, là-bas, ne méritent surtout pas d'être informés les premiers. Ne sachant pas qui choisir, finalement, il renonça. C'était l'ange de Buridan.

Un angelo aveva una buona notizia da annunciare. Si chiese : per chi comincio? Gli uni, forse, la conoscono già. Gli altri se ne fregano. E quegli altri ancora, laggiù, non meritano certamente di essere informati per primi. Non sapendo chi scegliere, in definitiva, rinunciò. Era l'angelo di Buridano*.

* Gioco di parole un po' scemo che richiederebbe una spiegazione. Chi cerca trova.

lundi 12 mars 2018

Des steaks et des poubelles (chasseurs-cueilleurs de chez-nous)





Chaudron celtique, datant du premier siècle avant J.-C

Chez les peuples qui vivent des produits de la chasse, il ne faut pas gaspiller le gibier,  le Maître des animaux  se vengerait.  Dans mon esprit c’est pareil,  je jète sans trop de regret les pâtes ou les légumes qui ont stagné dans mon frigo (et encore ... les végétaux aussi font partie du vivant). Mais jeter de la viande me met mal à l’aise : « Je suis responsable de la mort d’un animal » me dis-je, «  et de surcroit  je ne le mange même pas. C’est un sacrilège ».

Le fait de ne rien laisser dans l'assiette,  en revanche, me donne un sentiment d’innocence.


Tra i popoli che vivono dei prodotti della caccia  non bisogna sprecare la selvaggina, il Signore degli animali finirebbe per vendicarsi. Anche per me è così, posso gettare senza grande rimorso  della pasta o dei legumi che hanno soggiornato nel frigo (e fino a un certo punto ... anche i vegetali, a modo loro, pensano). Ma quando si tratta di carne sono a disagio : « Sono responsabile della morte di un animale », mi dico, « e come se non bastasse non lo mangio nemmeno. È un sacrilegio ». Il fatto di vuotare il piatto, invece, mi fa sentire innocente.

samedi 10 mars 2018

Balance ton bonobo


Il fallait y penser. Un  fantomatique "Mouvement pour la moralisation de la sexualité animale" ("Bewegung für die Moralisierung der Sexualität bei Tieren" ) basé dans une ville universitaire de l'ancienne Allemagne de l'Est vient de déclarer la guerre aux documentaires naturalistes qui donnent le mauvais exemple en matière de mœurs sexuelles : « Nous trouvons obscène, peut-on lire dans leur manifeste, que l’on montre le mâle de l’araignée paon agitant son abdomen  pour séduire la femelle. Nous trouvons indécent que l’on donne de la visibilité aux techniques de séduction des Bonobos  qui exhibent la tumescence de leurs organes génitaux pour signaler leur disponibilité».

Moi aussi, me promenant au zoo, j’avais trouvé ces exhibitions vaguement obscènes (notamment lors de ma première visite, lorsque j’avais huit ans), mais je n’ai jamais osé l’avouer.


Bisognava pensarci. Un fantomatico Movimento per la moralizzazione della sessualità animale che ha sede in una città università dell'ex Germania dell'Est ha dichiarato guerra ai documentari naturalistici che danno il cattivo esempio in materia di costumi sessuali : « troviamo osceno, leggiamo nel loro manifesto, che si mostri il maschio del ragno pavone mentre dimena l’addome per sedurre la femmina. Troviamo indecente che venga data visibilità alle tecniche di seduzione del Bonobo che esibiscono la tumescenza dei loro organi genitali per segnalare la loro disponibilità”. Anch’io, visitando lo zoo, avevo trovato queste esibizioni vagamente oscene (soprattutto la prima volta, quando avevo otto anni), ma non ho mai osato confessarlo.

jeudi 8 mars 2018

Tsantsas de chez nous





À chaque fois que je tombe sur cette presina (manique en français), je pense aux Achuars qui, par leurs techniques subtiles, miniaturisent la tête de leurs ennemis et en font des objets rituels aux significations multiples.

A l'époque de  mon service militaire j'ai rencontré une fille*.   Ma mère ne l'aimait pas trop. Pour mon anniversaire cette fille m'avait offert un pull péruvien. On s'est vite quittés. Le pull, selon ma mère, vieillissait mal. Sans briller dans l'art de la broderie, elle en a tiré un set de presine  qui a survécu longtemps à cette relation éphémère.

* On dirait une histoire de poilus.

Quando mi cadono gli occhi su  questa presina penso agli Achuars che, con le loro tecniche sottili, miniaturizzano le teste dei loro nemici e ne fanno degli oggetti rituali dai molteplici significati. 
Ai tempi del mio servizio militare avevo incontrato una ragazza (sembra una storia del 15-18). A mia madre non piaceva più di tanto. Per il compleanno questa ragazza mi ha regalato un maglione peruviano. Ci siamo rapidamente lasciati. Il maglione, secondo mia madre, invecchiava male.  Ne ha ricavato un set di presine che ha sopravvissuto a lungo a questa relazione effimera.

mardi 6 mars 2018

Races et beauté





Cheval. Image empruntée au site : http://leprasmel.eklablog.com/dose-de-cheval-a119393174

Je reviens sur le dernier post avec une question embarrassante  : peut-on affirmer, sans faire du racisme, que certaines races animales sont plus élégantes que d'autres?  


Torno sull'ultimo post con una domanda imbarazzante : è lecito affermare, senza fare del razzismo, che certe razze animali sono più eleganti di altre?

dimanche 4 mars 2018

Mon ours est plus élégant que le tien




 

Ourse de haute-couture 

C'est sûrement un jeu raffiné sur la frontière homme/animal, mais je ne le comprends pas. Je le trouve même moche. Je parle de ces vitrines où l'on expose des animaux sauvages habillés en grandes dames et en gentlemen*.  J'aimerais bien que l'on m'explique leur message. À chaque fois je pense à ces gastronomes dilettantes qui inventent des hybrides monstrueux : "l'eau de vie c'est bon, les truffes, c'est bon,  l'eau de vie aux truffes, par conséquent,  c'est délicieux" (je connais d'autres versions, tout aussi douteuses, avec les cèpes ou le radicchio rosso de Trevise). L'animal sauvage est beau, le smoking également ... un ours en smoking est fatalement  magnifique".


 Je crois avoir déjà traité ce sujet qui, manifestement, m'intrigue.


Si tratta certamente di un gioco raffinato  sulla frontiera che ci separa dagli altri animali, ma stento a capirlo. Le trovo persino di cattivo gusto. Parlo delle vetrine in cui vengono esposti degli animali selvatici  agghindati come delle principesse o dei gentlemen. Mi piacerebbe capire il loro messaggio. Ogni volta penso a quei gastronomi dilettanti che inventano degli ibridi mostruosi : "la grappa è buona, i tartufi sono buoni, la grappa al tartufo sarà necessariamente buonissima" (conosco altre versioni, non meno equivoche, con i porcini o il radicchio rosso di Treviso). L'animale selvatico è bello, lo smoking egualmente ... un orso in smoking è fatalmente stupendo.

vendredi 2 mars 2018

Appartenir à quelqu'un





Chien appartenant à quelqu'un d'autre



Dans ma vie j'ai eu plusieurs chiens et plusieurs chats. Cela dit, je n'en fais pas tout un fromage.



Nella mia vita ho avuto vari cani e vari gatti. Niente di più comune.