Poème nuer dédié aux vaches (version adaptée)
Ô ma vache, ma compagne brillante,
Ta robe claire est l’aube qui revient.
Quand tu marches, la poussière te suit
Comme un enfant court derrière sa mère.
Tes cornes sont des lunes jumelles,
Elles veillent sur moi quand la nuit tombe.
Ton mugissement traverse la plaine,
Il appelle mon cœur par son nom.
Tu es la richesse que nul ne peut voler,
La chaleur qui me garde vivant,
La force que je porte dans mon chant.
« Les Nuer ont une tradition poétique très riche autour du bétail, en particulier les chants de louange dédiés aux bovins (appelés cattle songs). Ces poèmes sont généralement chantés, pas écrits, et transmis oralement. L’anthropologue E. E. Evans-Pritchard en a collecté plusieurs dans les années 1930. Voici un exemple authentique, reformulé et traduit en français moderne pour respecter le caractère oral tout en restant fidèle au contenu connu de ces chants ».
Dans mon post précédent j'ai été injuste vis-à-vis de Victor Hugo et assez prétentieux*. C'était pour dire que personnellement, en matière de « cattle songs », je me sens plus proche d’un Nuer que d'un poète de l'époque romantique.
* Je n'ai aucune compétence m'autorisant à évaluer des poèmes.
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