dimanche 21 août 2016

Revalorisons la figure du chien en changeant nos façons de dire




Chien irrité (anciennement dit : chien hargneux)*.


" Avoir une humeur de taupe". " On l'a laissé seul comme un chat alors qu'il faisait un temps de hamster". 

* À sa place je serais tout aussi irrité.

5 commentaires:

  1. C'est une belle initiative mais en faisant cela, et en négligeant son agency ne risque-t-on pas d'avoir une influence encore plus pernicieuse sur le chien ? En effet, il va se retrouver dans la position des élites indigènes des sociétés coloniales et peut-être adopter un comportement de mimicry (au sens d'Homi Bhabha) : plutôt que de remettre en cause la domination humaine, il pourrait adopter son point de vue, s'assimilant au colonisateur, et imiter son mépris vis-à-vis des autres animaux.
    Personnellement je ne vois que deux solutions. 1) continuer à utiliser ces proverbes en espérant que les "résistances à bas bruit" (aboiements toute la nuit, dégradation "accidentelle" du mobilier) se transforment en révolte ouverte (irritation). Ou alors 2) faire totalement disparaître les animaux de toutes nos expressions. On pourrait par exemple dire : "Avoir une humeur d'être humain", "On l'a laissé seul comme un enfant humain alors qu'il faisait un temps d'humain."

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  2. J'aurais plutôt dit : "Avoir une humeur de chacal" (comme cela, on retombe sur la classification de Konrad!), mais peut-être que le chacal est encore trop proche du chien...

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  3. Pauvre chacal, déjà on lui prête une haleine pas terrible. Je remarque au passage que vous appelez Lorenz par son prénom. C'est touchant mais je pense qu'il ne le mérite pas.

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  4. Ah! Mais oui! Pardonnez-moi, je confonds toujours le nom et le prénom de Lorenz...

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