vendredi 21 novembre 2025

Être une vache chez les Romantiques

 


Vache

Que pouvait-on dire d’une vache en 1837 ?

On pouvait dire ça, par exemple :

 

« La Vache »

Devant la blanche ferme où parfois vers midi
Un vieillard vient s’asseoir sur le seuil attiédi,
Où cent poules gaîment mêlent leurs crêtes rouges,
Où, gardiens du sommeil, les dogues dans leurs bouges
Écoutent les chansons du gardien du réveil,
Du beau coq vernissé qui reluit au soleil,
Une vache était là, tout à l’heure arrêtée.
Superbe, énorme, rousse et de blanc tachetée,
Douce comme une biche avec ses jeunes faons,
Elle avait sous le ventre un beau groupe d’enfants,
D’enfants aux dents de marbre, aux cheveux en broussailles,
Frais, et plus charbonnés que de vieilles murailles,
Qui, bruyants, tous ensemble, à grands cris appelant
D’autres qui, tout petits, se hâtaient en tremblant,
Dérobant sans pitié quelque laitière absente,
Sous leur bouche joyeuse et peut-être blessante
Et sous leurs doigts pressant le lait par mille trous,
Tiraient le pis fécond de la mère au poil roux.
Elle, bonne et puissante et de son trésor pleine,
Sous leurs mains par moments faisant frémir à peine
Son beau flanc plus ombré qu’un flanc de léopard,
Distraite, regardait vaguement quelque part.

 

Et que pouvait-on dire de la Nature ?

 

Ainsi, Nature ! abri de toute créature !
Ô mère universelle ! indulgente Nature !
Ainsi, tous à la fois, mystiques et charnels,
Cherchant l’ombre et le lait sous tes flancs éternels,
Nous sommes là, savants, poètes, pêle-mêle,
Pendus de toutes parts à ta forte mamelle !
Et tandis qu’affamés, avec des cris vainqueurs,
À tes sources sans fin désaltérant nos cœurs,
Pour en faire plus tard notre sang et notre âme,
Nous aspirons à flots ta lumière et ta flamme,
Les feuillages, les monts, les prés verts, le ciel bleu,
Toi, sans te déranger, tu rêves à ton Dieu !


La Vache  -  Les Voix intérieures,  Collection Bouquins, Robert Laffont, Œuvres complètes de Victor Hugo, Poésie I, p 858.

Je trouve ce poème intéressant, mais seulement sur le plan anthropologique :  il me parle de l’altérité, à savoir d’un univers émotionnel très éloigné du mien, que je cherche à apprécier sans y parvenir.

Chez les vaches, les variétés sont nombreuses. Chez les humains aussi.
.

mercredi 19 novembre 2025

S'émouvoir, se mouvoir

 

 

 

Image empruntée au quotidien Le Monde

 

Cette année nous nous pencherons sur

 les émotions, leur fabrication et leur exploitation. Voici le programme complet :


Séminaire

Ruralités contemporaines en question(s)

ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES EN SCIENCES SOCIALES (Paris)


PROGRAMME 2024-2025  

•     Pierre Alphandérychercheur honoraire INRAE (hors EHESS)

•     Christophe BaticleMCF, Univ. Aix-Marseille LPED, Habiter le Monde(TH)  (hors EHESS)

•     Sophie Bobbéchercheure associée au laboratoire LAP – EHESS

•     Sergio Dalla Bernardinaprofesseur émérite, Univ Bretagne Occid.(TH) (LAP-EHESS)

Maxime Vanhoenacker, chercheur CNRS (LAP), référent pour cette UE

 

Les lundis de 11H00 à 13H00

Salle AS1_23 - 54 bd Raspail 75006 Paris

EN PRÉSENTIEL ET EN VISIO

https://bbb.ehess.fr/b/sop-lhm-oav-qy4

 

24 novembre : Séance introductive : « Production, circulation et réception des émotions dans les mondes ruraux », intervenants : Christophe Baticle, Sophie Bobbé, Sergio Dalla Bernardina,

8 décembre : « Ces passions qui fabriquent une nouvelle ruralité », intervenant : André Micoud, sociologue. Présentation Sophie Bobbé

12 janvier : « Lire l’écologisation des mœurs dans les haies », intervenant : Léo Magnin, sociologue.  Présentation Bernadette Lizet et Pierre Alphandéry.

26 janvier : « L’histoire enfouie du remembrement », intervenante : Inès Léraud, journaliste. Présentation Bernadette Lizet et Pierre Alphandéry

9 février : « La sociabilité du compost », intervenant : Bruno Maresca, sociologue et guide-composteur sur la commune des Lilas. Présentation Pierre Alphandéry

9 mars : « S’émouvoir : se mettre en mouvement vers et sur le terrain. L’accueil des personnes exilées et des personnes en situation de handicap dans le Massif Central », intervenante : Élise Martin, géographe. Présentation Christophe Baticle

23 mars : « Parcours d’une communauté alternative : entre pratique, théorie et émotions », intervenants : Michel Lallement & la Communauté du Mallouestan. Présentation Sophie Bobbé

13 avril : « Empathiser, emphatiser. Les émotions du chercheur », intervenant : Sergio Dalla Bernardina, ethnologue.

11 mai : « Le castor et ses barrages : les émotions face aux transformations paysagères », intervenante : Chloé Lebris. Présentation Christophe Baticle

8 juin : Présentation d’un documentaire audiovisuel (sous réserve) 

lundi 17 novembre 2025

Porter la fourrure, pas si bête que ça

 

Le 17 novembre, c’est la Saint-Élisabeth.

En cherchant une inspiration pour mon billet d’aujourd’hui, je suis tombé sur le dicton suivant :

« À la Sainte-Élisabeth, tout ce qui porte fourrure n’est point bête. »

L’adage me semble un peu trop affirmatif, mais il ouvre plusieurs pistes de réflexion et pose une véritable problématique. Cela mériterait au moins une table ronde.




samedi 15 novembre 2025

L' État pense à nous (même lorsqu'on ne le mérite pas). Le port du casque dans les pistes de ski

 

Franz Sedlacek Scène de foule de ski, 1924

 

Que l’on soit au travail ou en vacances, l’État pense à nous. C’est la raison pour laquelle à partir de cette année, en Italie, le port du casque sur les pistes enneigées est devenu obligatoire. C’est déjà bien, mais on pourrait aller plus loin.

Pour réduire davantage les risques liés au ski, ce loisir irremplaçable, source de liesse et de profit, j’ai une idée géniale :

il n’y a qu’à éliminer les sapins.

jeudi 13 novembre 2025

Une rencontre dans les bois

 

Il ne pleut pas. Je me promène dans les bois des Monts d’Arrée avec un petit sac,  bien conscient que, pour trouver des  champignons, il aurait fallu que je m’y rende quelques semaines plus tôt. L’avantage, ici, c’est que les concurrents sont rares. Dans cette région pleine de mystère les autochtones s'intéressent à autre chose. Les Anglais poussent comme des champignons. Mais ils ne les ramassent pas.

Je m’efforce de rejoindre l’état d’ataraxie que l’isolement, le silence, le parfum intense des feuilles mouillées devraient favoriser. Je n’y parviens pas. C’est qu'en regardant l’heure, juste avant d’entrer dans le fourré, j’étais tombé sur un reportage consacré au réarmement nucléaire. J’ai beau me mettre sous le nez  les feuilles tanniques du châtaigner et remuer la terre à la manière des sangliers pour renouer avec mon passé  chtonien*. Mon corps est dans le bois mais ma tête divague.

Je croise un cyborg. C’est un pneu, mais avec le dos végétalisé.

Je le salue en lui disant : « Salut le pneu. Toi, plus tard, tu seras encore là. Moi … nous ... ».

En poursuivant je me surprends en train de  fredonner une vieille chanson de Francesco Guccini rendue célèbre en Italie par le groupe I Nomadi. Elle s’appelle : Noi non ci saremo. « Nous ne serons plus là »  :

« Vedremo soltanto una sfera di fuoco
più grande del sole, più vasta del mondo;
nemmeno un grido risuonerà
solo il silenzio come un sudario si stenderà
fra il cielo e la terra
per mille secoli almeno
ma noi non ci saremo, no, noi non ci saremo »
.


« Nous ne verrons qu’une sphère de feu,
plus grande que le soleil, plus vaste que le monde ;
pas même un cri ne résonnera,
seulement le silence, tel un suaire, s’étendra
entre le ciel et la terre
pour mille siècles au moins,
mais nous ne serons plus là, non, nous ne serons plus là ».

 

Ce texte aux accents prophétiques, à sa sortie, correspondait parfaitement à mes goûts, mes attentes et ma perception du futur. J'aimais notamment le passage suivant » :

« E catene di monti coperti di neve
saranno confine a foreste di abeti
mai mano d'uomo le toccherà,
e ancora le spiagge risuoneranno delle onde
e in alto, lontano, ritornerà il sereno
ma noi non ci saremo, no, noi non ci saremo ».


« Et des chaînes de montagnes couvertes de neige
feront frontière à des forêts de sapins ;
jamais main d’homme ne les touchera,
et encore les plages résonneront du bruit des vagues,
et là-haut, au loin, reviendra le beau temps,
mais nous ne serons plus là, non , nous ne serons plus là »**.


Les adolescents de l’époque, dont je faisais partie,  étaient des hippies débutants. Ils ne connaissaient pas encore grand-chose du monde, juste les trois ou quatre accords nécessaires pour singer les Nomadi (do ; sib ;  do ;  sol …) et pour gérer leur angoisse en annonçant l’apocalypse.

* Des temps antédiluviens où j’étais une taupe ou un blaireau. Mon post, cette fois, est plein de mots difficiles. C’est pour me donner des airs.

** On trouvera la version intégrale de "Noi non ci saremo" à l’adresse suivante : https://www.musixmatch.com/it/testo/Nomadi/Noi-non-ci-saremo

mardi 11 novembre 2025

Les races, les métiers et le QI

Je tombe souvent sur des articles — peu rigoureux, je crois — qui dressent la liste des races de chiens les plus intelligentes. À chaque fois, cela me rappelle une conversation à laquelle j’ai pris part, il y a longtemps, dans un restaurant universitaire.
Nous parlions des vocations. À mes côtés se trouvait l’invitée, une spécialiste de la parenté qui venait de donner sa conférence. En face, un collègue avec son épouse.
« Et d'ailleurs mon mari, a déclaré cette dernière pour étayer son opinion par un exemple probant, avait entamé de brillantes études dans une discipline scientifique. Après l’accident, il a dû se rabattre sur l’ethnologie. »

J’ai ri, tout en sachant qu’elle ne voulait pas faire de l’humour.


dimanche 9 novembre 2025

Le cerf est nu septième et dernier épisode. Des miroirs et des brames


(Suite et fin). C’est bête, mais lorsque j’entends le mot « brame » je ne peux pas m’empêcher de penser à Grimhilde, la méchante marâtre  de Blanche neige.  Dans la version italienne du récit, en s’adressant au miroir pour connaître le palmarès des beautés régionales*, elle emploie la formule  :

Specchio, specchio delle mie brame, chi è la più bella del reame ?

A savoir : « Miroir, miroir de mes désirs, qui est la plus belle du royaume ? »

Brama, en italien, signifie : « Désir démesuré, incontrôlable, qui se reflète dans les habitudes et dans chaque acte de l’individu : soif d’honneurs, de richesses, de plaisirs ».

Je viens de lire que la racine de ce terme est probablement onomatopéique. Ça ne m'étonne pas. Son étymologie est particulièrement intéressante : « Du germanique bramōn "hurler, rugir"; proprement "hurler de désir"]. – Désirer ardemment : brûler de posséder des richesses ; brûler de savoir ; désirer la mort de quelqu’un »**.

Quand on « brame », en italien, c’est qu’on est habité par un désir impérieux, peu importe que ce soit  d’amour, de connaissance ou de mort.  Le désir varie, mais ses effets restent théâtraux. 

Cette histoire de brames et de miroirs  pourrait intéresser les communautés rurales en quête d’attractions éco-touristiques. N’y a-t-il pas, au fond du bois, les vestiges d’un vieux manoir en ruine ? Eh bien, c’est le château de Grimhilde, la Reine-Sorcière.  Pendant les nuits sans lune, lorsque souffle le vent, un gémissement insolite,  furieux et langoureux à la fois, parcourt ces pierres vénérables. Ce n’est pas le brame du cerf, phénomène banal auquel on assiste partout, désormais, sans même besoin de quitter sa bagnole. C’est la bramosia de la Marâtre, l’expression sonore de son désir véhément et politiquement peu correct d’être la plus belle du royaume.

J'imagine l'annonce suivante affichée dans les locaux de la mairie :

« Pendant votre séjour dans la région, les animateurs de l’association  Wilderness et durabilité  vous permettront d’accéder à ce phénomène mystérieux, à la frontière entre le mystique et le paranormal ».

Et j'imagine aussi les réactions : 

- Moi, franchement,  je n’ai rien entendu !

- C’est que vous ne le méritiez pas. Et quoi qu'il en soit ... elle ne passe pas tous les jours.

* Le miroir de Grimhilde, manifestement, anticipe l’IA.

** "dal germanico *bramōn «urlare, ruggire»; propriamente «urlare dal desiderio»]. – Desiderare ardentemente: b. ricchezze; b. di sapere; b. la morte di qualcuno;https://www.treccani.it/vocabolario/ricerca/bramare/ - 

vendredi 7 novembre 2025

Où est passé Maurice ?


 
On dirait Maurice, mais il faudrait vérifier

- T’as vu Maurice ces derniers  temps ?

- Pas trop, deux ou trois fois …

- Ah …

- Je pense qu’il a un rapport toxique avec Gustave*.

- C’est quoi un rapport toxique ?

- C'est qu'ils se font peur mutuellement, alors qu'ils pourraient être alliés.

* Gustave est un chat

mercredi 5 novembre 2025

Le cerf est nu (6). Il n'y a pas que le cerf qui brâme

 

 

Théophile-Alexandre Steinlen Chat et Chatte (1903)

(Suite) Préambule 1) : Dans mon post du 15 septembre je taquinais un journaliste qui faisait des acrobaties pour ne pas utiliser le mot « chienne » qui lui paraissait trop connoté. Je découvre que moi aussi, tout en faisant mon désinvolte, je ressens un certain embarras en utilisant le mot « chatte » pour parler de la femelle du chat*.

Préambule 2) : Je reviens souvent sur la « sylvofilie » ambiante : actuellement, tout ce qui vient de la forêt (de la sylva) est noble alors que ce qui a été soumis au processus de domestication ne l’est pas. Je développe ce sujet dans Faut qu’ça saigne en insistant sur le décalage, en termes de « droit à la vie », entre le statut de l’ours et celui d’un âne ou d’un mouton.

Il s’avère qu’un autre animal, à côté du cerf, émet des hurlements impressionnants au moment du rut. Il s’agit de la chatte. Or, personne, à ma connaissance, n’organise des expéditions touristico-didactiques pour aller écouter le brame de la chatte. C’est plutôt le contraire. Ses miaulements pleins de désir sont très embarrassants, notamment lorsqu’on est à plusieurs à l’entendre simultanément, comme à la terrasse d’un restaurant. Ces gémissements lascifs sont d’autant plus insupportables qu’ils suscitent chez nous, automatiquement, l’identification. On a beau faire de l’humour, ou chercher à lancer une conversation intéressante pour détourner l’attention … la chatte insiste et on aurait envie de se barrer. Pour arrêter ce rappel véhément à nos pulsions refoulées, certains maîtres et maîtresses ont recours à la stérilisation.

En plein air c’est autre chose. Wilderness is beautiful. L’aube et le crépuscule sont les moments idéaux pour se rendre tous ensemble dans les bois écouter les mugissements du cerf en chaleur (À suivre).

* En Italie, par contre, je peux employer le mot « gatta » sans problème*. Ce qui varie d’un pays à l’autre est juste l’espèce : je pourrais vous proposer toute une série de noms d’animaux et même de végétaux désignant, en italien,  des parties anatomiques du corps humain bien connues.

lundi 3 novembre 2025

Être vache aujourd'hui

 

 

Vache suisse qui n’a aucun intérêt à passer la frontière française

Je viens d’entendre cet aphorisme :  

« On tue les vaches pour qu’elles ne meurent pas de maladie, on contrôle les réseaux sociaux pour protéger la démocratie ».

J'aime bien le rapprochement.*

* Un rapprochement vaguement "complotiste" qui renvoie au thème tout aussi complotiste des motivations occultes et à la question qui en découle : "Qui contrôle les contrôleurs "?

 


samedi 1 novembre 2025

Le cerf est nu (5). Le brame et le blâme

Infirmière suédoise présentant aux élèves des schémas des organes génitaux et du système reproducteur  (source : Wikiédia/Musée nordique, ref:NMA.0028135)

(Suite). J’en viens au cœur de mon raisonnement. Pourquoi donc au début de l’automne le cerf se met à brâmer ? Je pose la question à ChatGPT (l'oracle) qui me répond : « Le brame du cerf est un cri de puissance, de séduction et de rivalité. Il joue un rôle crucial dans la reproduction de l’espèce et dans la hiérarchie entre les mâles ».

« Certes que ce cerf - me dis-je – est un bel exemple de macho. Il crie comme un hooligan, il cogne ses rivaux et il cherche à séduire les femelles   en montrant ses muscles ». Je suis saisi par un doute et je demande à l’oracle : « Quel est l’état physique d’un cerf pendant le brame ? ». Il me répond : « Le stress lié à la compétition et à la recherche de partenaires provoque une production accrue de testostérone, qui stimule l’agressivité, mais affaiblit aussi son système immunitaire ».

Donc, entre septembre et octobre, on se rend dans les bois pour écouter, dans un silence presque religieux, les gémissements spectaculaires d’un érotomane cogneur.

J’imagine la réaction de l’agent de l’ONF m’entendant prononcer cette hérésie : « Mais ça ne va pas ? Vous êtes un pervers. Je suis là pour faire de la didactique, pour accompagner ces néophytes dans la découverte des mystères de la nature, pour expliquer son fonctionnement, pour les aider à savourer le charme nocturne de la forêt, qui s’exprime par ces sons envoûtants et qui nous donne par-là ses leçons de vie … et vous sortez ces cochonneries. C’est indécent ». Je lui répondrais : « Si moi je suis indécent, vous, vous êtes hypocrite, parce que le référentiel du brame, derrière vos doctes éclairages zoologiques, est bien le coït. C’est comme si vous vous rendiez dans la forêt pour écouter les grognements de l’Homme sauvage qui se prépare à honorer sa compagne en gueulant comme un bariton.  Et je n’ai pas de mal à me figurer les images subliminales, pleines de comparaisons, de rapprochements, de parallélismes, de mensurations, qui vous traversent l’esprit – le vôtre et celui de vos apprenti.e.s – pendant que vous les introduisez aux secrets de la Wilderness ».

Bref, c’est comme dans l’histoire des habits neufs de l’empereur :  le priapisme de la scène est sous les yeux de tout le monde, mais personne ne le voit parce que tout le monde est complice. (À suivre).