lundi 18 décembre 2017

« Que l’on s’aime, que l’on s’aime ». Bientôt Noël


C’est comme pour les chansons larmoyantes. Je m’émeus facilement lorsqu’on nous invite à la réconciliation. L’image est suggestive. Elle s’inspire peut-être du roman de Luis Sepulveda Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler. Rabat-joie comme je suis, je constate son côté idéologique : comme on l’aurait dit à l'époque de Roland Barthes, elle remplace un monde réel avec ses conflits structurels par un monde faussement apaisé  (sous le signe des achats de Noël) « où le loup habitera avec l’agneau ». 

Si nous baissons la vigilance critique nous sommes perdus. Privés d’un horizon utopique  nous le sommes tout autant. Que choisir?



È come per le canzoni strappalacrime. Mi commuovo facilmente quando ci invitano alla riconciliazione. L’immagine è suggestiva. Forse si ispira al romanzo di Luis Sepulveda : Storia di una gabbianella e del gatto che le insegnò a volare. Guastafeste come sono, constato tuttavia il suo carattere ideologico : come avremmo detto ai tempi di Roland Barthes, rimpiazza un mondo reale, attraversato da conflitti strutturali, con un mondo falsamente rappacificato (all’insegna degli acquisti di  Natale) in cui « il lupo abiterà con l’agnello ». Se abbassiamo la vigilanza critica siamo perduti. Privati di un orizzonte utopico lo siamo egualmente. Cosa scegliere?

4 commentaires:

  1. Une utopie de la raison critique. Votre blog contribue régulièrement à nous en montrer la voie avec humour. Merci pour cela.

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  2. Merci Adrien pour votre encouragement. Parfois j’en ai vraiment besoin.

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  3. Oui, je ne vois que l'humour pour ne pas se perdre... et oui... votre blog qui effectivement utilise l'humour, contribue au réveil de nos neurones que l'environnement tente ( avec succès souvent) d'anesthésier... Je joins mes remerciements à ceux d'Adrien pour cela !

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  4. Aujourd'hui je suis particulièrement gâté (c'est l'"effet Noël", peut-être). Merci Nicole.

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