Hier on fêtait le premier mai et, par-là, notre côté « fourmi » (notre côté « cigale » nous le glorifions au carnaval). Les Français, c’est bien connu, ont emprunté pas mal de mots aux Italiens. C’est le cas de « farniente », terme tellement associé au tempérament péninsulaire qu’on pourrait le qualifier de « stéréotype ethnique ». On dit « farniente » et on pense à un individu bavard et décomplexé. Il s'appelle Mario ou Marcello. Assis dans sa veranda, il contemple le belvedere un spritz à la main*.
* À la différence des Français, les Italiens font précéder le verbe « far niente » par l’adjectif « dolce » (doux). Même en Italie cette formule est souvent évoquée dans un cadre sympathique mais vaguement moralisateur et discriminatoire.
Il ne s’appelle pas Sergio ?
RépondreSupprimerArmelle Sêpa.
Tiens, je n'y avais pas pensé. Le spritz, en tout cas, c'est démodé.
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