lundi 26 mars 2018

Être chat (le statut incertain du félin)


 
 Chats à Botmeur
On a déjà parlé des Gattare (ou " femmes à chats "), dont Anna Mannucci est la plus grande spécialiste. Normalement c’est la  gattara qui perd ses chats. Parfois ce sont les chats qui perdent leur gattara.  C’est le cas de ce groupuscule de félins stationnées à Botmeur, charmante commune des  Monts d’Arrée qui héberge depuis quelques années le stage de terrain des ethnologues en formation de l’Université de Bretagne Occidentale. Serrés l’un contre l’autre on dirait qu’ils font corps, qu’ils élaborent le deuil.



Ho già parlato delle Gattare, anime sensibili (non so se si può dire filantrope, in questo caso)  di cui Anna Mannucci, si sa, è la più grande specialista. Normalmente è la gattara a perdere qualche gatto. A volte sono i gatti che perdono la gattara. È il caso di questo gruppuscolo di felini installati a Botmeur, avvincente comune dei Monts d’Arrée che ospita da qualche anno lo stage degli etnologi in formazione dell’Université de Bretagne Occidentale. Stretti uno contro l’altro si direbbe che fanno corpo, che elaborano il lutto.

4 commentaires:

  1. Oui, on dirait le retour des « Quatre fils de Katie Elder ».
    Mais peut-être s’agit-il plutôt d’un comité d’accueil de Jules Joseph Chamsou, (« chat à 14 rayures très bien de sa personne ») lors d’une étape de son odyssée pour « voir si tous les lieux se valent » ?
    Épisode qui serait resté dans les blancs du récit*.

    * « Le Chat, l’Ankou et le Maori » conte de Michel Rio, dessins de Marie Belorgey.

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  2. Réponses
    1. Je ne saurais pas dire. Il profiteront du réseau associatif, j'imagine. Moi, à leur place, je saisirai l’occasion pour devenir un « chats des bois » : un parcours incertain mais romantique (illégal et enivrant à la fois).

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  3. Je me demande si ces chats ne reviennent pas justement des bois ( parcours enivrant parce qu’illégal) et que les korrigans rencontrés les ont effrayés... ils ont peut-être confondu korrigans et ethnologues en formation...

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