dimanche 15 avril 2018

Tout sur le sauvage



Musée de la Chasse et de la Nature : ours qui sourit

Si on se connecte au site de la  Fondation François Sommer* on tombe sur des individus qui dissertent tous seuls, pendant des heures,  dans les majestueux salons du Musée de la Chasse et de la Nature. Ils parlent avec passion  du monde sauvage. À la fin de la séquence on sait pratiquement tout sur ce thème envoutant (qui nous touche à plusieurs titres, que l’on soit ermite,  aventurier, vidéophile casanier ou protecteur de l’environnement). Cela remplace largement un cours d’anthropologie de la nature. J’ai eu l’occasion de participer  à ces entretiens menés par Patrick Degeorges. En ce qui me concerne, à vrai dire,  je n’étais pas tout seul :   un énorme ours polaire, juste à côté de moi, acquiesçait  d’un air bienveillant.

*https://fondationfrancoissommer.org/2018/04/05/decouvrez-les-entretiens-sur-le-sauvage/

Chi si connetta al sito della Fondation François Sommer troverà degli individui che dissertano da soli, per delle ore, nei maestosi saloni del Museo della Caccia e della Natura. Parlano con passione del mondo selvaggio. Alla fine della sequenza sappiamo praticamente  tutto su questo tema avvincente (che ci coinvolge a vario titolo, che uno sia eremita, avventuriero, casalingo videoamatore  o eco-protettore). L’insieme rimpiazza egregiamente un corso di antropologia della natura. Ho avuto l’occasione di partecipare a queste interviste condotte da Patrick Degeorges. Per quanto mi riguarda, a dire il vero, non ero solo : un immenso orso polare, al mio fianco, annuiva con aria benevola. 

2 commentaires:

  1. J’ai vérifié.... il vous écoutait « bouche » bée !

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  2. Ces entretiens sont passionnants (je n’ai pas encore tout écouté).
    Le sentiment d’urgence de laisser la nature respirer sans notre contrôle omniprésent me fait penser à Hervé Coves, agroécologue, qui est devenu franciscain suite à une expérience mystique dans la forêt guyanaise. Il n’avait rien pris d’hallucinogène, lui qui connaît bien les champignons. Pourtant, il décrit des sensations aberrantes. Il voyait le papillon qui était derrière lui, sentait la sève circuler dans les arbres, le parfum de fleurs très éloignées, tout en haut de la canopée, une fusion totale avec la vie qui l’entourait. Je crois qu’il s’est endormi et à son réveil, tout était redevenu “normal”. Un peu plus tard, de retour à la ville, il a revécu un moment de fusion avec les êtres humains qui l’entouraient.
    Il continue d’enseigner la permaculture.
    Sur notre cohabitation avec les espèces dites nuisibles, je pense à l’accommodement qu’avait trouvé Droopy en faisant de ses puces un jazz-band à qui il donnait le tempo.
    Personnellement, j’ai commandité un génocide ctenocephalide felissien l’été dernier. Mais elles avaient bien failli m’avoir.

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