samedi 6 octobre 2018

Le syndrome de Big Brother. Liberté humaine et libération animale



Le Grand Frère regardant un mangeur de rognons

-T’es passé aux halles Saint-Louis ? T’as vu l’état des vitrines ?
- Les Vegans ? C’est impossible. Ils sont gentils comme des nounours.
 - Et pourtant c’est bien les Vegans. S’ils ne mangent  pas d’animaux, tant mieux pour eux. Mais  empêcher les autres d’en manger  … Ça vas pas quoi ? ».

Je n’arrive plus à trouver la référence, mais des chercheurs américains * auraient prouvé l’existence  d’un lien entre la possession d’un berger allemand et la propension à s’immiscer dans la vie d’autrui  pour le surveiller et lui imposer des conduites  plus convenables.  C’est une fake new, vraisemblablement. Mais cette tendance à vouloir dominer les autres sous prétexte de les « améliorer »  nous la connaissons  très  bien.  On pourrait l’appeler le syndrome de Big Brother : « Pour la bonne cause, je te surveille et je t'empêche de faire des bêtises  ».
Je soupçonne certains membres de la communauté antispéciste d’être affectés par le  syndrome de Big Brother. Ils prônent la lutte contre la souffrance animale et en même temps, par leur intransigeance et leur agressivité, ils montrent leur  désir de dicter la loi :  « Au nom de la souffrance animale,  le chef c’est moi ! ».

Je conseille aux antispécistes intolérants l’écoute d’une jolie chanson de Paul McCartney (végétarien, par ailleurs) qui s’appelle, tout simplement, « Freedom ». 


*Toujours eux, c’est pratique, ils ont bon dos ces Américains …

1 commentaire:

  1. En ayant relu « 1984 » dans sa nouvelle traduction et en lisant votre réflexion je me demande si « certains antispecistes » ne sont pas persuadés que 2+2 font 5 !!!

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