mercredi 26 juin 2019

Les bons goélands du temps jadis




 
Brest.  Goeland qui batifole dans un fontaine de la rue de Siam comme si de rien n’était.
« C’est horrible! Il y a un goéland dans le parc qui est en train de bouffer un pigeon ». Je suis descendu pour voir. Le goéland était très nerveux  et regardait à droite et à gauche. Dès qu’il m’a aperçu il a saisi le pigeon et a décollé à toute vitesse. On aurait dit un épervier.  Ça nous a impressionné. Pourquoi ? Parce que les goélands d’autrefois, on s’est dit, ne se comportaient pas comme cela. Mais c’est peut-être faux.

1 commentaire:

  1. Les goélands brestois restent plus polis que ceux de Plymouth, où j'ai récemment fait un séjour : par deux fois, à quelques jours de distance, un goéland (peut-être le même) m'a chipé un sandwich alors que je le portais à ma bouche (la première fois le choc a été assez rude, tant moralement que physiquement, d'autant plus que je suis resté sur ma faim). Cela n'a pas semblé surprendre les témoins humains, sans doute habitués à un tel danger. Il n'empêche qu'une troisième tentative a échoué, parce que j'étais inconsciemment prêt à réagir : j'ai sauvé mon sandwich et été tout prêt d'attraper l'animal, auquel j'aurais, je dois l'admettre, fait un sort.

    Je me suis demandé si c'était là une pratique du goéland anglais détestant le touriste français ; s'il s'agissait d'un seul et même animal (mes mésaventures ont eu lieu dans le même
    coin) ; si les goélands étaient capables de se transmettre les uns aux autres cette pratique auquel cas, gare ! Brest aussi finira par être contaminée.

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