mardi 3 novembre 2015

Sadisme félin


Gustave Doré : chat chassant par simple automatisme

J'ai retrouvé quelques sources évoquant la (prétendue) cruauté de certains animaux :

"Y a-t-il plus chasseur que l'aigle? Voulez-vous assister à la chasse de l'aigle, être témoin de sa joie féroce lorsqu'il enfonce ses serres puissantes dans la chair de sa proie?" (Filippo de Antonis, "Cacciatori alati", in Diana n.12, déc. 1926, p. 208).

" Ce chat mauvais, qui prolonge pendant une heure l'agonie d'une souris me parait la bête cruelle par excellence (...). Il suffit de regarder la façon avec laquelle il se comporte lorsque, par intervalles, il saisit la souris avec ses mâchoires. On s'aperçoit que tout son être vibre d'une jouissance violente et perverse". (Cunissiet-Carnot, "Flâneries d'un chasseur", dans "La crudeltà negli animali", in Diana, il field d'Italia, 15 oct. 1917.

Ce point de vue, aujourd'hui, est loin de faire l'unanimité. Jean-Claude Nouët par exemple, ancien président de la Ligue française des droits de l'animal,  estime que s'il y a une espèce abritant dans son programme génétique la commande de la cruauté, et il n'y en a qu'une, c'est bien celle de l'homme *.


Jean-Claude Nouët, "L'homme, Animal inhumain", in L'animal humain, traits et spécificités, (dir. Georges Chapoutier ), Paris, L'Harmattan, 2004, p. 75-86.

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