Un exemplaire des Cahiers Antispécistes
Je suis très fier. J'ai eu l'honneur
d'être cité par les Cahiers Antispécistes
à propos de l'ouvrage de Catherine-Marie Dubreuil : Libération
animale et végétarisation du monde — Ethnologie de l’antispécisme français,
CTHS — 2013
Quelque chose me dit qu'ils ne sont
pas trop séduits par mon point de vue. Ils écrivent par exemple (c'est presque
tout) : "Comment la suspicion, voire le cynisme de Dalla Bernardina
seront-ils perçus, lorsque le monde sera « végétarisé » et qu’on
n’aura plus besoin de se dire antifasciste, antispéciste, féministe, ou
végane ?"
Ils n'ont pas tous les torts. Moi aussi, parfois, je me pose la question.
Ca me rappelle quelque chose cela aussi. Indice : ce n'est pas une chanson de Branduardi :
RépondreSupprimer"La mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé. [...] À celui qui a soif, moi, je donnerai l’eau de la source de vie, gratuitement. Tel sera l’héritage du vainqueur ; je serai son Dieu, et lui sera mon fils. Quant aux lâches, perfides, êtres abominables, meurtriers, débauchés, sorciers, idolâtres et tous les menteurs, la part qui leur revient, c’est l’étang embrasé de feu et de soufre, qui est la seconde mort."
Et qu'aviez-vous donc écrit pour mériter ces menaces? (ou mises en garde, le mot menace est peut-être un peu fort, quoi qu'on ne sait jamais...les amis des animaux ne sont peut-être pas toujours des modèles de philanthropie).
RépondreSupprimerJe ne saurais pas dire. Ils n'ont peut-être pas trop apprécié le passage suivant : "Ce n'est pas inopportun que (les Antispécistes) nous obligent à reconnaître que notre droit à manger les autres animaux repose sur une fiction, à savoir sur une mise en narration, sur un récit. Une fiction, oui, mais à laquelle nous tenons particulièrement, en attendant d'en trouver une autre, plus solide et "naturelle"". J'admets que c'est un propos cynique. Cynique et réaliste à la fois.
SupprimerDieu est Humour.
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