mercredi 19 avril 2017

Vers une banalisation de la zoophilie?


Henri Matisse, L'enlèvement d'Europe, 1929

Je profite de cet espace pour annoncer mon intervention à la prochaine séance du séminaire: 

Appropriation de la nature, entre remords et mauvaise foi : la prédation comme spectacle (EHESS-IIAC-Centre Edgar Morin)

Le 24 avril, de 15h à 17h en salle 10
EHESS, 105 bd Raspail, 75006 Paris


"Circulez, il n'y a plus rien à voir. Vers une banalisation de la zoophilie?"


Acte de prédation impliquant un échange asymétrique (l'humain impose, l'animal subit), l'amour interspécifique  constitue un  fantasme socialement réprouvé dont la mythologie, l'art, le folklore montrent l'universalité.   À l'époque du Mouvement pour la libération des animaux et  de la remise en cause des frontières ontologiques l'interdit qui pèse sur cette pratique semble avoir perdu, chez les esprits les plus anticonformistes, une bonne partie de sa sacralité. L'abolition des différences que cela entraîne pose des problèmes évidents qui, avant même d'être moraux, sont d'ordre symbolique.

Le séminaire est ouvert au public

1 commentaire:

  1. Personnellement j'adore les animaux, je mange de la viande ,j'ai une alimentation équilibré, et je suis contre toute forme de maltraitance animal, cependant je m'inquiète de cet élant de veganisme imposé par eux, le végétarisme et le végétalisme sont quand à eux des habitudes alimentaires,donc on a le choix de choisir ces régimes alimentaire,le véganisme est pour moi une idéologie imposé de manière assez violentes par ces individus, il essaient de culpabiliser dans l'excès les personnes qu'ils appellent "carnistes", mais je ne pense pas que tout "carniste" ou omnivore est insensible à la souffrence animale ,ils ne sont simplement pas alerté car ils ne voient pas ce qu'il se trame dans les abattoirs, et il faut les mettre au courant de cette souffrance animal de manière saine et surtout pacifique, mais ne pas leur imposé un mode de vie qui ne concerne qu'une minorité de personne. Et puis j'ai l'impression qu'il se dégagent chez les végans une sorte de misanthropie et un antihumanisme forcené et brute; j'ai cette impression que leur relation et leur affection pour les animaux est de plus en plus équivoque.

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