mardi 28 juin 2016

Brexit et formation universitaire : où s'inscrire l'année prochaine?



Leader populiste rejetant à la mer les  étudiants Erasmus venus coloniser son pays. 

2 commentaires:

  1. Chacun défend sa chapelle, mais je pense que l'enseignement et la recherche subissent peu le dumping social. "Élitiste" peut être employé comme un reproche, "populiste" n'est plus qu'un gros mot. Il sert à disqualifier toutes les tentatives de dénoncer fermement une Europe injuste et opaque. On met tout ça dans le même sac des dangereux "extrêmes". Je suis inoffensive et pourtant je veux que cette Europe change. C'est devenu un robot financier qui veut faire marcher les peuples au pas, quitte à leur faire courber l'échine, comme en Grèce.
    Les anglais ont utilisé un moyen démocratique d'exprimer leur mécontentement. Pour un peu, certains remettraient la fessée à la mode pour leur apprendre à vivre. Car beaucoup de démocrates trouvent surtout démocratique qu'on vote comme eux. Si ce n'est pas le cas, le peuple est dans l'obscurantisme, et on contourne éventuellement sa volonté, comme avec le traité de Lisbonne. On brandit la menace bien commode de l'extrême droite "populiste", alors que c'est la dictature de la finance qui est bien en place. Les gens qui subissent au minimum la double peine de la précarité et du mépris le savent. Cette situation est bien désolante. Je serais personnellement pour l'abolition des passeports au niveau mondial, mais les responsables, ce sont "nos responsables".
    Je crains d'avoir rédigé un aveu de populisme, mais pas tellement plus que François Hollande qui s'est soudain souvenu qu'il fallait changer les choses en profondeur.

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    1. Vous arrivez à marier l'empathie et la distance critique. Je suis admiratif.

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