jeudi 6 septembre 2018

Encore sur Hulot et le proto-écologisme du chasseur


 

Dans les pays de langue germanique l’idée que le chasseur contribue à la préservation des écosystèmes est couramment admise. Chez nous, les Latins, cela sonne comme un alibi.  Peu importe, en fait, que les prétentions du chasseur soient justifiées ou non (parfois, incontestablement, elles le sont, souvent elles ne le sont pas *). Ce que l’on à du mal à tolérer, en réalité, c’est que le  chasseur-écologiste éprouve du plaisir dans l’exercice de ses « fonctions » (alors qu’il devrait être rongé par un sentiment de culpabilité).  Un point de vue de Latins et, peut-être ... de  Catholiques ?

Sur l’écologisme ambigu du chasseur contemporain je renvoie à mon article :
« L'invention du chasseur écologiste : Un exemple italien », Terrain, Boire, Oct. 1989, p. 130-139. Voici le lien : https://journals.openedition.org/terrain/2963


* Le plaisir de chasser précède  l’émergence de la question environnementale. Le chasseur ne s’est pas mis à chasser du jour au lendemain pour préserver la biodiversité.

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