dimanche 3 mars 2019

Sauvetage d’un rat




 

Cela fait un moment  que je néglige les  sauvetages d’animaux relatés  par La Repubblica. Les directeurs changent (le nouveau s’appelle Carlo Verdelli) mais la passion pour ces informations que l’on pourrait qualifier de dérisoires et racoleuses (avec tout mon respect pour les secourus), persiste. Dans les pages du quotidien, ces derniers jours, on a sauvé au moins un cheval et  un éléphant. Ce qui m’interpelle, c’est le sauvetage d’un rat*. Je ne suis pas en train de dire que la vie d’un rat vaut moins que celle d’un éléphant. Je remarque  tout simplement que les municipalités du monde entier investissent des chiffres considérables pour éliminer les rats qui infestent les sous-sols, les caves, les poubelles, les restaurants, les crèches, les hôpitaux,  les jardins publics etc. Il s’avère  que l’autre jour, en Allemagne,  un rat trop gros est resté emprisonné dans une bouche d’égout. Son sauvetage a mobilisé une dizaine de pompiers. Les journalistes de La Repubblica, émus, ont repris la nouvelle. C’est dire s’ils sont sensibles. Tout comme nous. Les sauvetages nous émeuvent en général, indépendamment de leur signification. C’est dire si nous sommes humains. 

Que le reporteur de La Repubblica appelle, pudiquement,  une "souris".




4 commentaires:

  1. W i topi! W i ratti! W i vigili del fuoco di ogni paese!

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  2. Sui vigili del fuoco sono d’accordo. Ma anche sul resto, in definitiva. Coabitiamo. Un mondo senza topi e senza pantegane sarebbe sicuramente meno bello.

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