samedi 24 février 2018

Le retour du Basilic




Basilic ne correspondant pas à celui du récit

Ce qui est beau, dans le folklore, c’est que la cohérence n’est pas la plus grande de ses préoccupations. Voici, après celle du 6 février, une autre représentation du Basilic recueillie par Daniela Perco et Marco Zoldan dans les Alpes de Vénétie :

D. Le Basilic ? Vous avez jamais entendu ?
(…) Le Badalisch était ici, sous la propriété de mon père, il y a encore le mur,  il était là-haut avec le bétail et là derrière il y avait les fameuses plantes de charme blanc.  (…)  Alors, on m’a expliqué que le Badalisch était un animal long 30-40 centimètres, il a la tête comme un crapaud, la queue très fine, il a quatre pattes, mais le crapaud est plus étroit, celui-ci plus long, il ressemble à ces reptiliens de l'Amérique Latine. Un de mes oncles, ici, l’a rencontré : le Badalisch souffle, il ne mord pas, mais avec un souffle, une projection de son air, il endort celui qu’il  atteint, et comme seul médicament il n’y a que le lait qui le fait vomir. Et il vomit toujours vert, comme l’herbe, pendant huit jours (…). Mon oncle est resté dans son lit pendant huit jours, toujours groggy, toujours à boire du lait, du lait, il s’est désintoxiqué et après il est redevenu normal comme avant*.

Il bello del folclore è che la coerenza non fa parte delle sue principali preoccupazioni. Ecco, dopo quella del 6 febbraio,  un'altra rappresentazione  del Basilico raccolta da Daniela Perco e Marco Zoldan.
D. Il Badalisch l’ha mai sentito ?
(…) Il Badalisch era qua, sotto (la proprietà) di mio padre, (…) lassù con le bestie e là dietro c’erano le famose piante di carpine bianco. (…) Allora mi hanno spiegato che il Badalisch era un animale lungo 30-40 cm. , ha la testa come un rospo, ha la coda fina fina, ha quattro zampe, però il rospo è più stretto e questo è più lungo, assomiglia a quei rettili che fanno vedere, che ci sono in America Latina. C’era qui un zio (che l’ha incontrato); quello soffia non morde, ma con la soffiata, con una spruzzata della sua aria, chi viene colpito si addormenta, e per unica medicina non c’è altro che il latte che lo fa vomitare, e  vomita sempre verde come l’erba, per otto giorni. (…) [Mio zio è rimasto a letto] otto giorni, sempre semi-intontito,  sempre bere latte, latte, si  è disintossicato e dopo è ritornato normale come prima”.
* Leggende e credenze di tradizione orale della montagna bellunese, édité par Daniela Perco et Carlo Zoldan (Museo etnografico della Provincia di Belluno, Quaderno 16, Serravella 2001, p. 96-97)


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