Cette fois je parle du vrai Maurice, pas celui que je squatte pour lui faire dire n’importe quoi à la manière des ventriloques. L’autre jour il me suivait de loin, derrière une fenêtre, pendant que je déplaçais des objets. Lorsqu’il a aperçu mon bâton de marche en houx (auquel je tiens beaucoup et que je perdrai sûrement dans la frénésie d’une rencontre avec des cèpes ou des coulemelles), il est parti comme un endiablé. J’ai alors compris qu’il a eu une jeunesse difficile, avec des scènes de violence et autres traumatismes. Il m’a fait de la peine. Du coup, je le nourris plus volontiers.
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