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dimanche 2 mai 2021

Progrès moral et régime carnivore

Angelo Inganni (1807-1880). Jeune carnivore surprise par les militants de L214 en train de rôtir des bécasses.

« Autrefois oui … ça se comprend … mais aujourd'hui, pour s’alimenter, on n’a plus besoin de tuer des innocents ». C’est l’argument mis en avant  par  les philosophes et les juristes qui militent contre l’alimentation carnée. Le mangeur de viande devient ainsi un « primitif » et sa manière de se nourrir une succession de gestes sales.

Lorsque je pense à la pureté des Végétariens je mesure toute ma petitesse morale.

 °°°

Tanti anni fa, a Milano, alla fermata del tram : - "Dove va questo tram"? Risposta : "Va a Inganni". Un altro aggiunge :  "Va a inganni e tradimenti".



mardi 2 mars 2021

Strawberry fields forever (à propos du fruitarisme)

 



En retard sur l’actualité,  je viens juste de découvrir l’existence du fruitarisme, « pratique alimentaire végétalienne fondée sur la consommation exclusive de fruits » (Wikipédia).  C’est puéril, je sais, mais ça me donne envie de réagir.

samedi 30 novembre 2019

La farce des dindons


 

« Tiens – m’étais-je dit - Karen Knorr a fait une nouvelle installation au Musée de la Chasse et de la nature ». J’ai tout de suite compris que ce n’était pas le cas. Il s’agissait des deux dindons graciés cette année par Donald Trump à l’occasion du Thanks Giving et hébergés pendant une nuit dans un hôtel de luxe.
C’est trop facile et pas marrant à la fois, mais j’ai pensé aux 25 condamnés exécutés dans les prisons américaines en 2018*.
*Question annexe : puis-je être simultanément favorable à la consommation de dindons et hostile à la peine de mort ? Ma réponse est oui (on y reviendra).

mercredi 8 mai 2019

On a beau être bio, lorsqu’on est boucher on est boucher



Paris : un boucher bio agressé par des militants vegans (La Dépêche de mardi 7 mai, Sainte Gisèle).
« "On dit", écrit Porphyre, végétarien de l’antiquité, "que les hommes primitifs menaient une vie malheureuse, car leur superstition, loin de s’arrêter aux animaux, s’étendait aussi aux plantes. En effet, pourquoi la mise à mort d’un bœuf ou d’un mouton serait-elle un plus grand mal que la coupe d’un sapin ou d’un chêne, puisqu’il y a aussi une âme implantée dans les arbres ?" » James Frazer, Le Rameau d’Or, Le roi magicien dans la société primitive. Tabou et les périls de l’âme [1935, 1927], Paris, Robert Laffont, 1981, p. p. 271 .
Cette question n’est pas absurde. Et si j’étais un marchand de légumes bio je commencerai à m’inquiéter.

dimanche 28 avril 2019

Le destin des agneaux* (gastronomie et esthétique).




 
Agneau de Lozère chez MeatCouture


« Prenez un dépliant. Que vous sachiez, au moins, ce que vous allez manger. C’est pour votre culture personnelle ».

Donc j’ai pris le dépliant. On dirait qu'il est conçu exprès pour susciter des commentaires.

* Après le destin des canards.

lundi 25 mars 2019

Proverbes revisités à la mode animaliste



lynx propre


1) Faute de grives on sauve des merles*.


2) Qui mange un œuf mange un bœuf (proverbe végane).


3) Le lynx sale se lave en famille.


J'accepte des suggestions.

* Cela ferait une bonne devise pour le blason de la LPO

samedi 23 mars 2019

Traumatismes de guerre (aux innocents) 6 : retour sur des petits massacres de rien du tout*




 

Après mes quatre coming out (j’ai vu souffrir à cause de moi  un poulpe, une araignée de mer, des escargots  et des grenouilles) et avant de continuer la liste, j’ai envie de poser à nouveau la question de départ. Est-ce que celui qui mange un poulpe tué par quelqu’un d’autre est plus sensible que celui qui mange un poulpe tué par lui-même ?
Est-ce que passer sous silence  les souffrances du poulpe qu’on a zigouillé est une marque de sensibilité ? Tout dépend des intentions. Je peux parler de la souffrance des animaux pour me délecter, je peux le faire pour exorciser l’événement troublant dont je suis à l’origine et  chercher à me déculpabiliser, je peux le faire pour que cela s’arrête. Ce qui complique les choses, c’est que toutes les intentions ne sont pas conscientes.

* Je provoque, bien entendu, plus j’en parle, plus ces gestes habituels et innocents dictés par des raisons alimentaires me semblent des vrais massacres. Et pourtant je ne désiste pas. Je m’apitoie et je mange. Doctor Jekyll and Mister Hyde.

dimanche 10 février 2019

Après la viande in vitro, les lapins sans tête



Blemmy

- Je voudrais un lapin.  Coupé en petits morceaux, si vous pouvez, ça s’imprègne mieux.
- Vous gardez le foie ?

- Certes

- Et la tête ?

- Non, la tête non. J’aimerais bien mais après … à la maison. Ça rappelle trop l’animal. Et pourtant je sais bien, la langue est délicieuse, et  même la cervelle.

- Eh oui, c’est ... comme on dit … c’est psychologique.

- Oui, c’est psychologique.

Bref, à quand les lapins sans tête ?

dimanche 9 décembre 2018

Souffrir comme un potiron

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Comment sculpter une citrouille pour Halloween ? © Capture Pinterest buzzbee.hubpages.com

L’autre jour, pour faire le crétin*, je proposais d’enlever du vocabulaire la formule « Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage ».  Et je commentais en plaisantant : « Ce dicton pourrait donner des mauvaises idées ».  Eh bien le mouvement PETA, que je n’oserais jamais accuser de crétinisme,  vient d’avancer une proposition analogue en suggérant, par exemple, de remplacer   "bringing home the bacon" par “bringing home the bagels” et “putting all your eggs in one basket” par  "putting all of your berries in a bowl”.

Bref, au nom de l’ Ethical Treatment of Animals , non seulement on stérilise la langue mais on incite la population à la dévastation des forêts.


* Sinon, à quoi bon tenir un blog ?