mercredi 14 septembre 2016

Le chant des poules

Derrière moi, la forêt (pas un champignon, pour l'instant). En face,  un poulailler industriel. En chiens de faïence, sans solution de continuité,  le sauvage  et le domestique*. Par vagues, on entend la voix des gallinacés portée parle vent.



À mes pieds, bien entretenue, la tanière d'un renard. Rien de plus cohérent. Dans les mythes,  comme dans la réalité, le renard est un intermédiaire entre le domestique et le sauvage.




* Le sauvage, cela dit,  n'existe pas, tout le monde le sait (ou presque).

1 commentaire:

  1. Si je donne au mot sauvage (mot plurivoque par excellence ) la définition du Larousse " se dit d'une action violente, impitoyable, brutale..." ces deux images sont terribles. Le poulailler industriel ressemble aux camps ( mais il paraît que le vent ne portait pas les voix, les odeurs... les fumées peut-être et encore... ), le tronc de l'arbre ressemble à une patte ( de gallinacés ?), prête à obstruer la sortie du renard... Le sauvage existe !

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