Dans les pays de
langue germanique l’idée que le chasseur contribue à la
préservation des écosystèmes est couramment admise. Chez nous, les Latins,
cela sonne comme un alibi. Peu
importe, en fait, que les prétentions du chasseur soient justifiées ou non
(parfois, incontestablement, elles le sont, souvent elles ne le sont pas *). Ce
que l’on à du mal à tolérer, en réalité, c’est que le chasseur-écologiste éprouve du plaisir dans l’exercice de
ses « fonctions » (alors qu’il devrait être rongé par un sentiment de
culpabilité). Un point de vue de Latins et, peut-être ... de Catholiques ?
Sur l’écologisme
ambigu du chasseur contemporain je renvoie à mon article :
« L'invention
du chasseur écologiste : Un exemple italien », Terrain, Boire, Oct. 1989, p. 130-139. Voici le lien : https://journals.openedition.org/terrain/2963
* Le plaisir de
chasser précède l’émergence de la
question environnementale. Le chasseur ne s’est pas mis à chasser du jour au
lendemain pour préserver la biodiversité.
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