Militant vegan chantant sur les ruines de l’abattoir de Haut-Valromey
Un abattoir, dans l'Ain, vient
d’être livré aux flammes. On parle de vegans, d'animalistes, d'antispécistes (c’est tout juste un
soupçon). Je pense à la joie "pyromaniaque" des individus qui ont mis le feu « pour la
bonne cause ».
Parfois je me demande si ces
« bonnes causes » sont le vrai mobile de ce genre de comportements. Et
si la cause profonde était l’envie générique de tout faire sauter en l’air ? « Je fais un geste violent parce que je suis violent, je suis habité par la violence et j’ai besoin de la projeter
ailleurs ». Le bien-être animal, dans ce sens, ne serait qu’un prétexte qui pourrait facilement être remplacé par la
lutte contre les mécréants, la guerre contre les supporters de l’équipe rivale ou la persécution du voisin qui écoute Michel Sardou.
Mettre l’accent sur le penchant pyromane du brûleur d’abattoirs change les termes du débat, qui glisse du champ de
l’éthique animale à celui de la psychiatrie.
C’est ce monde qui est fou, « comme un lego avec des dents », ou un vaste test de Milgram.
RépondreSupprimerDe temps en temps, un cobaye craque.
Il n’y a que des dégâts matériels dans cet incendie (il peut cependant y avoir des dégâts collatéraux sur les animaux eux-mêmes, s’ils doivent faire de plus longs trajets vers d’autres abattoirs, encore plus engorgés, car ils seront finalement abattus).
Mais oui, tout le système est à revoir. Les abattoirs sont une monstruosité de plus de l’ère industrielle, donc récente dans l’Histoire. On devrait pouvoir imaginer autre chose.