samedi 13 juillet 2019

La plante, l’animal, le Prosecco et l’UNESCO


 

Francisco de Goya : Vendanges  bio dans la région de Valdobbiadene


La vigne de Prosecco colonise le territoire de Vénétie comme une espèce invasive qui porte atteinte à la biodiversité. Son traitement implique l’emploi généreux  de produits phytosanitaires. Les habitants des régions concernées sont inquiets pour leur santé.
Que fait alors l’ Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture ? Elle proclame la région du Prosecco « Patrimoine mondial de l’humanité » (c’est à cause du paysage soigneusement etretenu). Particulièrement bien vu, je trouve. La prochaine fois ce sera le tour de l’étang de Berre ou du port de Marghera.
Hier soir – c’est la coutume dans les Préalpes de Vénétie -  on m’a versé un prosecco. En savourant la première gorgée j’ai pensé : « des études approfondies ont démontré que les restes de pesticides présents dans ce verre ne dépassent pas les limites autorisées ».  Et après je me suis dit : « De toute façon, je mange bien des poulets aux antibiotiques (pas trop d’antibiotiques, juste ce qu’il faut). Pourquoi ne boirais-je pas du vin ne dépassant pas le taux de  pesticides légalement autorisé ?


3 commentaires:

  1. Une diminution de 25% du risque de cancer a été observée chez les consommateurs « réguliers » d’aliments bio, par rapport aux personnes qui en consomment moins souvent.
    C’est ce que révèle une étude épidémiologique menée par une équipe de l’Inra, Inserm, Université Paris 13, CNAM(…). Cette étude est publiée dans le JAMA Internal Medicine le 22 octobre 2018.

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  2. Saggezza popolare:
    Quel che non strozza, ingrassa

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  3. Cultura urbana:
    Meglio strozzarsi che ingrassare

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