Francisco de Goya : Vendanges bio dans la région de Valdobbiadene
La vigne de Prosecco colonise le territoire de Vénétie
comme une espèce invasive qui porte atteinte à la biodiversité. Son traitement
implique l’emploi généreux de produits
phytosanitaires. Les habitants des régions concernées sont inquiets pour leur
santé.
Que fait alors l’ Organisation des Nations unies pour
l'éducation, la science et la culture ? Elle proclame la région du
Prosecco « Patrimoine mondial de l’humanité » (c’est à cause du
paysage soigneusement etretenu). Particulièrement bien vu, je trouve. La prochaine fois ce sera le
tour de l’étang de Berre ou du port de Marghera.
Hier soir – c’est la coutume dans les Préalpes de Vénétie - on m’a versé un prosecco. En savourant la
première gorgée j’ai pensé : « des études approfondies ont démontré que
les restes de pesticides présents dans ce verre ne dépassent pas les limites
autorisées ». Et après je me suis
dit : « De toute façon, je mange bien des poulets aux antibiotiques
(pas trop d’antibiotiques, juste ce qu’il faut). Pourquoi ne boirais-je pas du
vin ne dépassant pas le taux de pesticides légalement
autorisé ?
Une diminution de 25% du risque de cancer a été observée chez les consommateurs « réguliers » d’aliments bio, par rapport aux personnes qui en consomment moins souvent.
RépondreSupprimerC’est ce que révèle une étude épidémiologique menée par une équipe de l’Inra, Inserm, Université Paris 13, CNAM(…). Cette étude est publiée dans le JAMA Internal Medicine le 22 octobre 2018.
Saggezza popolare:
RépondreSupprimerQuel che non strozza, ingrassa
Cultura urbana:
RépondreSupprimerMeglio strozzarsi che ingrassare