samedi 20 mars 2021

Empathie cognitive

Après les ethnographes, les zoographes. 

Vous en saurez davantage en suivant la prochaine séance du séminaire :

De l’humain animalisé au vivant humanisé (deuxième année : risques et avantages de la proximité ontologique).

Lundi 22 mars 2021 de 15h à 17h en webinaire :

en webinaire : lien de connexion : https://webinaire2.ehess.fr/b/gui-zas-zrq

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Vanessa Manceron (CNRS-LESC)


 

« Un certain régime d’attention. Les manières de connaître et de se relier aux oiseaux d’un zoographe amateur en Angleterre »


A suivre les naturalistes anglais au gré de leurs observations, on prend la mesure de la voie discrète mais consistante et singulière qu’ils ouvrent en ces temps d'aspiration à la relation au vivant. Avec leur réticence à parler de la nature au singulier car tout n’est que milieux, situations, évènements ; avec leur épistémologie qui n’est pas détachable d’une expérience personnelle et d’un cheminement tout au long de la vie qui engage profondément la personne et sa subjectivité ; avec cette idée qu’être un humain n’est pas s’arracher à la nature ou la considérer comme un segment du réel sur lequel exercer une influence mais avec lequel il convient de socialiser avec respect, les naturalistes amateurs filent une voie bien singulière. Cultivant l’empathie cognitive pour aller plus loin que possible en direction d’une vie autre, ils s’immergent, entrouvrent le rideau, à l’instar de Robin, dont nous allons décrire les pratiques d’observation déroutantes des Buses variables qui, sans renverser l’ordre naturaliste des choses, permettent d’en dire autre chose.

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