Il y a plusieurs types de loups. Ceux qui bouffent des moutons anonymes au nom de la biodiversité, par exemple, et ceux, moins connus, qui avalent des « individus »*. Bien que nombreux, ces faits divers périurbains passent presque inaperçus.
« On ne connaît pas l’ identité des tueurs mais on connaît les noms des victimes - j'écrivais il y a quelques temps - : Bri, une bastardina (« petite bâtarde ») enceinte qui quitte, joyeuse, ses propriétaires, rentre dans le bois et se fait croquer par les loups. Arturo, un autre chien de petite taille, kidnappé dans la bassecour et dévoré un peu plus loin ; de lui, quelques heures plus tard, on ne retrouvera plus que la queue, un œil et une mandibule. Daù, un âne de quatre ans, prélevé à l’ intérieur de l’enceinte de protection, sorti manu militari sur la route et consommé sur place, comme dans un self-service. Puis, sans parler des innombrables vaches, chèvres et moutons, il y a toute la série des ânesses. Si elles sont gravides, c’est encore mieux. Les prédateurs se limitent à manger leurs entrailles, notamment s’ ils sont pressés, et abandonnent le reste aux photographes ». (Extrait de Faut qu’ça saigne, Écologie, religion et sacrifice, Éd. Dépaysage, 2020, p. 61-62)
* À savoir des créatures aussi attachées à leur maître que le sont notre chien ou notre chat.
Moi je préfère M49.
RépondreSupprimerPas de meutes, pas de meneurs ... j'irais peut-être dans votre direction.
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