dimanche 14 mars 2021

La joie d’avoir des fourrures

 


C’est un souvenir très ancien.  Pour le cours de sciences naturelles, la maîtresse nous avait amenés chez un fourreur. Il exerçait chez lui, dans un petit appartement en centre ville. Après un bref discours, il a sorti d’un gros sac des chutes de fourrure de toutes sortes. Tout le monde a pu en bénéficier. Je suis rentré à la maison avec  un trésor : des échantillons  de vison, de castor, d’astrakan, de rat musqué,  d’agneau, de renard, de taupe et même d’ocelot. J’étais heureux et j’ ai gardé cette collection pendant longtemps.

5 commentaires:

  1. Vous nous parlez d’un temps où les maîtresses d’école pouvaient être bio-incompatibles ou même sadiques, les mères de famille perverses et les nounous négligentes.
    C’est fini, heureusement, Nous avons réussi à nous émanciper de l’influence masculine qui nous corrompait.

    Je regrette d’en faire la publicité, mais je suis révoltée par un récent titre de livre ultra-libéral-sexiste :
    « le coût de la virilité ».
    C’est un chiffrage (où se trouve ce que « rapporte » la virilité ?) qui veut faire la énième démonstration, piètrement opportuniste, que le bien est féminin et le mal, mâle.
    « (...) crimes commis majoritairement par les hommes ( ...) 100 milliards d'euros par an en France. Comme solution, l'autrice prône une déconstruction des valeurs viriles enseignées aux garçons. »*

    C’est certain, il faut réagir. Le masculin me semble bien inadapté à ce système (moi aussi d’ailleurs, ce doit être mon côté sombre).

    L’autrice est historienne de formation. On ne va pas lui reprocher d’ignorer les pulsions secrètes qui traversent les êtres, hommes et femmes.
    Si, un peu quand même.

    Mais elle fait visiblement l’impasse sur « le coût » de l’environnement éducatif des enfants.
    70% de femmes à l’éducation nationale, 73% des décisions de justice accordent la garde des enfants aux mères...

    Et aussi sur une certaine noirceur féminine repérable historiquement :
    Agrippine, en réponse aux prédictions des mages qui voient Néron mal disposé à son égard : « Qu'il me tue, pourvu qu'il règne »


    *rts.fr







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    1. Ma maîtresse ne m’aimait pas. Elle trouvait que j’étais ironique. Elle était une grande patriote, pour dire les choses gentiment. Et moi, lorsque ses propos prenaient un ton solennel, j’avais tendance à me distraire (pour dire les choses gentiment). Pourquoi était-elle comme ça ? L’influence masculine, probablement.

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    2. Mon commentaire alterne comme bien souvent l’ironie et le sérieux et peut devenir incompréhensible.
      Je tiens à le clarifier, ce sujet me tient à cœur.
      Ce n’est pas seulement mon féminisme, mais surtout mon humanisme, qui applaudit devant la débâcle du patriarcat et de l’hybris qui peut s’emparer de certains mâles dominants.
      Mais ce système aura été entretenu par les deux sexes. Les deux sexes y auront trouvé des motifs de satisfaction et des contraintes intolérables.
      Ces dernières années, dans la société occidentale, il y a un manichéisme à l’œuvre qui diabolise le masculin, victimise et angélise le féminin et ça m’insupporte.
      Ni l’intelligence ni la morale ne peuvent s’en satisfaire.
      Je ne crois pas, par exemple, que les millions d’hommes qui ont dû mourir dans les guerres sur injonction patriarcale aient été très bénéficiaires de ce système.

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  2. Mouette rieuse (jaune)15 mars 2021 à 14:14


    Puisque dit-on la musique adoucit les moeurs, je propose une petite chansonnette qui devrait mettre tout le monde d’accord : tout y est me semble-t-il, pas la peine que je glose.
    Ah si quand même : le tout fut entonné joyeusement en 1970 par une certaine BB.
    Pour un peu, j’en rirai encore…

    Une peau tigrée danse au sommet de mes cuissardes
    Et je n'ai rien de plus sur la peau que ce manteau qui léoparde
    Tout autour de moi je vois des gens qui me regardent
    Je vois des yeux qui brillent
    Et qui me déshabillent
    Les filles voudraient mon manteau
    Et les garçons ma peau
    Mais je ne peux rien leur donner
    Car je suis nue sous mon manteau
    Et, quant à ma peau,
    Excusez-moi, mais je la garde
    Je la garde pour toi
    Nous tomberons à tes pieds, là
    À chaque fois que tu le voudras,
    Mon léopard et moi

    Une peau tigrée danse au sommet de mes cuissardes
    Et je n'ai rien de plus sur le dos que ce manteau qui léoparde
    Et, comme un chasseur,
    Toi, tu te mets en embuscade
    Chaque fois tu fais mouche
    Chaque fois tu nous couches
    Sous les plis de mon manteau
    Tu découvres ma peau
    Alors tu me pends à ton cou
    Comme on le fait pour un trophée
    Toute la nuit en chien de fusil tu me gardes
    Dans le creux de tes bras
    Nous tomberons à tes pieds, là
    À chaque fois que tu le voudras,
    Mon léopard et moi

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  3. C’est drôle. Dans un premier temps, à la place de l’image qui illustre ce post, je voulais afficher la photo d'une certaine BB portant une vraie fourrure (en croisant les mots « Brigitte Bardot » et « fourrure » sur le net, les choix ne manquent pas - avec et sans Gunter Sachs). Après, par prudence, j’ai préféré éviter.

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