(J'aime bien les bretelles de Noé)
Propos recueillis devant une tasse de thé :
_ Tu sais, moi … je m’en fiche pas mal des animaux. S’ils n’existaient pas, pour moi ce serait pareil. Un peu les chats, peut-être, et encore …
Suit un moment de silence.
_ Les animaux, c’est une bonne partie du vivant, il faut bien une compensation. Qu’est-ce que tu mets à leur place ?
_ Moi, j’aime surtout les enfants.
Et les enfants adorent les animaux.
RépondreSupprimerArmelle Sêpa.
Non seulement ils les adorent (sauf le petit Hans qui détestait les chevaux pour des raisons notoires) mais, comme nous le rappelait Lévi-Strauss, ils ne perçoivent pas la distance ontologique qui les sépare de nous (distance illusoire et instrumentale, selon certains). Cette distance aujourd'hui est en train de se réduire : on peut traiter un chat comme un bébé et en être fier. Traiter un bébé comme un chat reste interdit.
SupprimerJe traite souvent mes poules et mes chats comme des enfants et je n’en suis pas spécialement fière, mais eux et moi en sommes tous plutôt contents.
RépondreSupprimerArmelle Sêpa
C'est de l'antispécisme modéré.
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