Patte améliorée
Nous avons été prédateurs,
mais c'est presque fini. Nous
sommes devenus des sauveteurs. L'autre jour, par exemple, au grand dam des
propriétaires de poules de plus en plus touchés par la prolifération des
"nuisibles" (ancienne expression désormais improposable), on a libéré
Nina, une renarde soignée dans l'Hôpital vétérinaire ex Frullone de Naples, qui
est repartie pimpante vers le poulailler le plus proche. (La
Repubblica du 25 août 2016)
En Ligurie, en
transgressant une coutume atavique, un pêcheur s'est jeté à l'eau pour sauver un
jeune dauphin (dans la région on appelle les dauphins "sangliers de la
mer" en raison de leur voracité).
Ce bel exemple de solidarité interspécifique méritait bien un article (La Repubblica du 10 août 2016)
Lorsque on n'a pas de bêtes
à sauver, on bichonne celles qui se portent bien. Sur la Côte d'azur, par
exemple, on offre à son toutou des séance de "nail polish". Pomponné, les ongles émaillés en couleur unie ou
fantaisie selon les goûts, le petit monstre n'a plus rien à craindre. (La Repubblica du premier août 2016)
J'ai
piqué cette image sur le site :
https://mpenaud.wordpress.com/tag/nail-art/
Il y a les uns et les autres :
RépondreSupprimerhttp://infos.pmaf.org/HM?b=ZTGLGLWTfdgG83KypcP_laUZuRVEuiCPfwhCFvhxI82VHYaix29Sp_secLYdasCS&c=Sm8db5Rm0X3nL0OwyalOqA
Je ne connaissais pas cette histoire peu glorieuse. Tout en restant, pour le moment, un consommateur de saucissons sans scrupules, je trouve cette censure inadmissible. On aurait envie de donner de la visibilité à ce geste antidémocratique (c'est un euphémisme). J'en parlerai à mes étudiants. Cela ferait un beau sujet pour un master en ethnologie à l'UBO.
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