Paris : un boucher bio agressé
par des militants vegans (La Dépêche de mardi 7 mai, Sainte Gisèle).
« "On dit", écrit
Porphyre, végétarien de l’antiquité, "que les hommes primitifs menaient une vie
malheureuse, car leur superstition, loin de s’arrêter aux animaux, s’étendait
aussi aux plantes. En effet, pourquoi la mise à mort d’un bœuf ou d’un mouton
serait-elle un plus grand mal que la coupe d’un sapin ou d’un chêne, puisqu’il
y a aussi une âme implantée dans les arbres ?" » James Frazer, Le Rameau d’Or, Le roi magicien dans la
société primitive. Tabou et les périls de l’âme [1935, 1927], Paris, Robert
Laffont, 1981, p. p. 271 .
Cette question
n’est pas absurde. Et si j’étais un marchand de légumes bio je commencerai à
m’inquiéter.
Les animalistes confirment que le combat écologique n’est pas le leur. La violence et le mépris pour neutraliser l’adversaire, c’est dans l’air du temps dirait-on !
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