L’homme est l’animal le plus
accompli, disait-on autrefois. Il n’empêche qu’il aime beaucoup imiter les
autres espèces. Je découvre que les concepteurs du kung-fu, pour élaborer leurs techniques de combat, se sont inspirés des
mouvements de l’aigle, du tigre,
de la mante religieuse (les sources d’inspiration sont nombreuses). Je me demande ce que
cela implique sur le plan psychologique. Plus l’imitation est réussie, j’imagine, plus on s’identifie au
modèle. Pendant un moment, au
sommet de son art, on est vraiment aigle, tigre, mante religieuse. L’animalité,
dans ce cas, n’est plus un point de départ mais un point d’arrivée.
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