"Beaucoup de personnes, pour demander des informations
sur leur animal de compagnie malade ou
hospitalisé, téléphonent au vétérinaire en lui disant : «Je suis la maman de Sofia», «Je suis la maman de Pacio», ou
d'Ulysse, ou de Tommy. Il est
courant, désormais, de se définir comme les parents de ses animaux de compagnie, notamment chez
les femmes, sans plus avoir la honte que l'on éprouvait il y a quelques
dizaines d'années en utilisant ces
mots". (Anna Mannucci, "Viva le mamme (umane) dei «pet». Perché cani e
gatti sono come dei figli", Il Corriere della Sera, 9 maggio 2020)
Dans
la suite de l’article, Anna Mannucci explique tellement bien ce qu’il y a de
novateur, d'ancien et de non conventionnel à la fois, dans cette manière de se rapporter aux animaux de compagnie, que j’oublie
d’exercer ma fonction critique. Tout ce qu’elle dit me semble parfaitement vrai.
C’est
le dernier jour de confinement. Pendant qu’on se promène je repense quand même à l’article
: certes, ces chats,
finalement, sont vraiment des mammisti. Le mammista, en Italien, est celui qui idolâtre sa maman. C’est un tifoso de sa maman, et il le reste jusqu’à
quarante, cinquante, soixante ans, voire plus. Mais ces mamans (humaines) des chats, au bout du compte, sont elles aussi des mammiste. En
maternant des chats, elles prolongent ad libitum leur "mammitude". Entraîné par le raisonnement je me demande : mais n’avaient-ils pas déjà des
mamans ces chats-là ? Étaient-elles donc indignes ? Pas du tout, c’est qu’elles étaient mamans sans être mammistes. Après, juste pour jouer sur le parallélisme entre humains et non-humains, j'ai pensé à l’Argentine, à l’Australie et à ces bébés qu'on a transférés d'une maman à l'autre sans demander leur avis. Et Comment fait-on pour pérenniser cette dévotion filiale ? Là, ayant atteint le comble de la perfidie, j'ai changé de sujet : "T'as vu les ronces? Il suffit d'une saison, c'est spectaculaire!".
En
rentrant à la maison je me suis souvenu que moi aussi, pendant des années, j’ai
eu des chats, joyeux, dociles et indépendants qui ont été soignés, biberonnés et maternés par moi-même.
aiuto! non ho capito...
RépondreSupprimeri rovi, la stagione ???
Meglio così. Il riferimento ai rovi era giusto per cambiare discorso dopo aver perfidamente suggerito que il miglior modo per assicurarsi la subalternità del gatto (trasformato in eterno bambinone, è di sottrargli la facoltà riproduttiva (meno grilli per la testa ...).
Supprimere non ho capito neanche i bambini argentini e australiani...
RépondreSupprimer???
Questo era un po' tirato per i capelli. Era per sottolineare, con un parallelismo di tipo antispecista, l'ingiustizia insita nel fatto di togliere un figlio a una mamma (come è successo in Argentina e in Australia) par darlo a un'altra mamma.
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