La colline où Monsieur Olivier avançait
Mais la dure réalité refaisait
surface en période de chasse. Monsieur Olivier avançait sans hâte sur le chemin
qui traversait la colline. Le
braque montait et redescendait la pente comme un yoyo. Le griffon, stressé par la multiplicité des options possibles, faisait juste semblant de chasser. Il restait
derrière son maître en se demandant s’il aurait été plus sage de chercher le
gibier du côté de l’ombre ou du côté du soleil, dans les bois ou dans les prés.
« Avant de commencer, pensait-il judicieusement, il faudra que je me
documente». Le braque,
motivé par la passion et par le sens de la dignité, se décarcassait. Le griffon, exaspéré, trouvait
qu’il en faisait trop : « Quelle ordure ce type … il ne pense qu’à sa
carrière ! ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire