mercredi 2 janvier 2019

Cachez ce gibier que je ne saurais voir



 
Chasseurs d'antan fiers de montrer leurs proies*
La fin de l’année, dans l’imaginaire occidental, était associée à  l’apparition du gibier chez les bouchers et dans les casseroles. Les chasseurs se rendaient  dans la forêt et en revenaient fiers et  contents avec leur proies dodues et polychromes. Tout le monde sortait des maisons pour aller voir. Cela faisait plaisir, d’admirer ce beau gibier. C’était comme aller au Muséum d’histoire naturelle. Aujourd’hui les chasseur  font profil bas et festoient en cachette de peur d’être grondés.**
* Les sensibilités changent et ce n'est plus le cas. Je remarquerai au passage que si le capital de sympathie du chasseur diminue considérablement, la consommation de gibier dans les restaurants se porte bien.
**J’en ai parlé  vaguement le premier janvier, pendant quelques  minutes, lors de l’émission de France  Culture:  Cultures Monde Vers un nouveau pacte Homme/Animal (2/4). Chasser : une pratique en voie d’extinction ?
 

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