Chasseurs d'antan fiers de montrer leurs proies*
La fin de l’année, dans l’imaginaire
occidental, était associée à
l’apparition du gibier chez les bouchers et dans les casseroles. Les
chasseurs se rendaient dans la
forêt et en revenaient fiers et
contents avec leur proies dodues et polychromes. Tout le monde sortait
des maisons pour aller voir. Cela faisait plaisir, d’admirer ce beau gibier.
C’était comme aller au Muséum d’histoire naturelle. Aujourd’hui les
chasseur font profil bas et
festoient en cachette de peur d’être grondés.**
* Les sensibilités changent et ce n'est plus le cas. Je remarquerai au passage que si le capital de sympathie du chasseur diminue considérablement, la
consommation de gibier dans les restaurants se porte bien.
**J’en ai parlé vaguement le premier janvier, pendant quelques minutes, lors de l’émission de France
Culture: Cultures Monde Vers
un nouveau pacte Homme/Animal (2/4). Chasser : une pratique en voie
d’extinction ?
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