Je découvre l’existence du Grand Indicateur. Il s’agit d’un
oiseau endémique de l'Afrique subsaharienne. Lorsqu’il repère un essaim
d’abeilles il en signale la présence aux chercheurs de miel. Ces derniers arrivent sur place, détruisent
le nid à coups de machette, prélèvent le miel et laissent au délateur la cire
et le couvain, dont il est friand.
Ce que j’aime c’est son nom, qui se prête à toute une série de parallélismes.
J’avais pris connaissance de cet oiseau par l’émission « Sur les épaules de Darwin », qui mettait en relief la mutualisation des efforts entre l’homme et l’oiseau.
RépondreSupprimerVotre prisme me pousserait à employer le terme « collaboration »,
et pour balancer le balanceur, précisons qu'il a aussi les mœurs douteuses du coucou :
« Chaque œuf est pondu (…) parmi une couvée d'une autre espèce (guêpiers, hirondelles, martins-pêcheurs...).
Le poussin est doté d'un crochet membraneux sur son bec, qui lui permet de tuer les (...) oisillons de la nichée dans laquelle il a été pondu. »*
Ce que j'aime moi, c'est le mot "poussin" pour un serial killer.
*wikipedia
Ça dépend d'où on veut mettre l'accent. À l'époque des belles histoires édifiantes sur la coévolution des humains et des non-humains cela reste un bel exemple de collaboration. Émouvons-nous.
RépondreSupprimerOui, comme dans un miroir multifacettes.
RépondreSupprimerEt j’écoute les émissions de Jean Claude Ameisen avec passion. Je le considère d’ailleurs comme un bienfaiteur de l’humanité, rien de moins.
Mais cette affaire, c’est quand même un peu « Le Roi et l’Oiseau » à l’envers, du point de vue des abeilles en gilets jaunes rayés façon bagnards.