En matière d’alimentation animale, manifestement, Phèdre avait une bonne marge de progression. Sur l'arrogance des puissants, en revanche, il avait les idées très claires.
LA GÉNISSE, LA CHÈVRE, LA BREBIS ET LE LION.
« S’associer avec un puissant n’est jamais sûr ; cette fable va prouver ce
que j’avance.
La Génisse, la Chèvre et la patiente Brebis firent dans les bois société avec
le Lion. Ils prirent un cerf d’une grosseur prodigieuse ; les parts faites, le
Lion parla ainsi : « Je prends la première ; parce que je m’appelle Lion ; la
seconde, vous me la céderez, parce que je suis vaillant ; la troisième
m’appartient, parce que je suis le plus fort ; quant à la quatrième, malheur à
qui la touche ! »
C’est ainsi que, par sa mauvaise foi, il resta seul maître du butin ». (Fables, Livre I)
Est-ce que la génisse, la chèvre et la brebis, en acceptant le deal, arriveront à sauver leur peau ? C’est tout ce qu’on peut leur souhaiter.
Ce serait plus crédible avec le chacal, le vautour et la hyène.
RépondreSupprimerArmelle Sêpa.