Homme politique
français présentant aux journalistes le prochain responsable du programme
d'histoire pour les écoles primaires*.
"À la
cynophilie très 'cattophobe' des professions dont le sort est lié à la
sauvegarde d'un patrimoine économique (patrons du commerce et de l'artisanat,
camionneurs) ou qui sont préposés à la défense de l'ordre (politiciens,
militaires, contremaîtres) s'oppose diamétralement la "cattophilie"
très cynophobe des intellectuels et des artistes, suivis en cela par les
instituteurs, les travailleurs sociaux et les fonctionnaires, qu'ils soient
employés ou cadres"*
Bref, ce qu'on aime
chez le chien c'est son attachement au maître, à la famille, au jardin, au
territoire, à la Nation. Donner un chien à quelqu'un c'est lui donner une sorte
de "patriote" (alors que
lui donner un chat, ce capricieux, ce citoyen du monde ...).
* Pour une vision
globale je renvoie au site suivant (source de l'image empruntée ici):
http://www.repubblica.it/esteri/2016/12/13/foto/putin_e_il_cane_yume_lo_mostra_all_tv_giapponese_durante_l_intervista-154029136/1/?ref=HRESS-13#1
* François Héran,
"Chats contre chiens. Éléments statistiques
pour une histoire sociale des intellectuels", in Homme, Animal, Société, III : Histoire et animal, Toulouse, Presse
de l'Institut d'études politiques, vol 1, p. 373-383, cité par Jean-Pierre
Digard, Les Français et leurs animaux,
Paris, Fayard, 1999, p. 32
Que peut-on dire de la personnalité d'un chat qui prend un humain de compagnie et se croit autorisé à lui bouffer ses araignées ?
RépondreSupprimerPour le flatter, on lui lit "Les chats" de Charles Baudelaire, il ronronne, mais ça ne dure pas.
D'ailleurs il se prend pour un fox terrier.
C'est un peu manichéen le chien du terrien contre le chat du poète ...
RépondreSupprimerJe suis d'accord, la juxtaposition est injuste. J'ai connu des chats terriens et des chiens poètes. Dans le cours de ma vie j'ai eu des chats et des chiens. Je dirais que les chiens, par contagion, avaient tendance à devenir des chats (sur le plan psychologique et moral). Les chats en revanche restaient des chats. Il existe, par ailleurs, des poètes patriotes. Ils plaisent notamment aux lecteurs patriotes.
SupprimerChez moi, j'avais exactement l'inverse : un chat qui se prenait pour un chien! Bon, il faut préciser qu'il avait été élevé par un labrador...
SupprimerCe que je n'aime pas chez le chien des villes, c'est son attachement aux trottoirs... qui nous oblige à vérifier où on pose les pieds... qui nous interroge sur le comportement de l'humain qu'il promène et sur l'aptitude de "l'agent de la propreté " ...
RépondreSupprimerLes chats restent des chats : une chatte, "L"(nous garderons l'anonymat), se prend pour un fox terrier, un chat pour un labrador : les fox terriers et les labradors seraient-ils des chats ?
RépondreSupprimer(Oserai-je dire que je deviens chèvre ? Oui.)
Chiens, chats, enfants (quand ils sont petits), c'est une façon accessible à presque tous de s'essayer en Dieu tout puissant. Disons, à la louche : pour les chiens, dieu autoritaire et jaloux, du bassin méditerranéen, dieu plus suave et indifférent, extrême-oriental, pour les chats.
Dieu d'Amour universel pour tous, juste l'amour, sans conditions, sans se poser de question d'ego. Celui qui nous prend à la gorge devant la beauté du monde et ses mystères.
J'ai fini par découvrir l'adresse et l'identité officielles de "L". Ce voisin, qui l'a recueillie quand elle était un chaton errant, semble très bien s'accommoder de sa double résidence.
Elle me fait aussi penser à une petite chienne qui avait débarqué chez nous quand j'avais une dizaine d'années et qui était restée. Bâtarde comme elle, couleur marron(atre) à multiples reflets, très sensible aux gestes d'affection, et pot de colle. Je m'entends lui dire : "mon gros rat, tu me suis comme un petit chien !"
Mais elle compromet gravement ma relation avec les araignées du coin, avec qui j'avais réussi à tisser des liens de confiance. Allez expliquer ça à une fée.
Votre chat "L" est un Cadet Rousselle à deux maisons..
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