"C'est la fin du spectacle le plus triste de la terre" (Ingrid Newkirk, presidente du People for the Ethical Treatment of Animals"
L'évolutionnisme social n'a pas la
cote chez les anthropologues. On pense tout de suite au colonialisme : les
"autres", sauvages, pauvres, et arriérés de toutes sortes sont
moralement et culturellement
inférieurs mais en progressant, grâce à nous, ils atteindront notre niveau (ou
presque). Dans un
article du quotidien La Repubblica la journaliste Katia Ricciardi exprime ses regrets pour la fermeture du cirque
Barnum, un univers
plein de poésie dont elle justifie, cependant, la disparition : "un mondo che oggi, per
evoluzione umana, non ha più ragione di esistere" (un monde qui, aujourd'hui, en raison de l'évolution humaine, n'a plus raison
d'exister").
Cela m'inquiète : moi non plus, du point de vue de l'evoluzione umana, je n'ai pas trop de ragioni di esistere.
http://www.repubblica.it/cronaca/2017/01/15/news/chiude_circo_barnum-156061131/?ref=HREC1-15
Mon humeur d'aujourd'hui m'invite à la parodie...
RépondreSupprimer" arrêtez votre cirque : Trump, le progrès de l'incompétence et l'effet Brexit"
Comme beaucoup d'histoires de cirques, c'est un sujet très mélancolique d'anciennes rêveries enfantines. Les cirques les plus minables qui emmènent peut-être encore en tournée leurs chèvres, leurs lamas et leurs chats savants ont enchanté beaucoup d'enfants, sans jamais tenir leurs promesses d'époustouflantes prouesses.
RépondreSupprimerEnsuite on grandit et on réalise que des animaux ne sont pas bien traités. On admet qu'il faut établir des normes.
Il restera la candeur des cirques de Marc Chagall. Les normes s'envolent avec les chèvres vertes, les chevaux bleus et les harengs, et nous aussi, sans oublier Dumbo.