Plus je pense à la question animale plus mes rapports avec la viande deviennent malsains, dans le sens que sur mon bifteck, désormais, pèse la malédiction lancée par les animalistes. Le résultat, en dernière analyse, n'est pas de modifier mes pratiques alimentaires mais de les bousiller.
Le risque est que cet anathème puisse s’élargir à d’autres domaines.
« L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn »
RépondreSupprimerOui, le remords... Mais le gentil, du point de vue animaliste, est bien Caïn. C’est son frère berger qui tue les animaux.
SupprimerLa houlette du berger est symbole d’autorité mais surtout de sa responsabilité envers son troupeau, comme la crosse de l’Evêque envers les fidèles.
RépondreSupprimerMais nous avons démérité.
Alors que nous avions en charge de protéger et de continuer la Création, nous nous servons et dévastons, jusqu'à désormais polluer l’espace.
On a tué Dieu, épuisé la Terre, on maltraite ses enfants, humains ou pas, on spolie les générations futures.
L’urgence écologique devance les antispécistes dans la remise en cause de nos menus.
L’antispécisme veut aussi entériner la fin du modèle vertical de la répartition du pouvoir entre les humains et les autres, mais lesquels ?
Quand on aura admis que le monde entier est sensible, (les plantes aiment la musique de W A Mozart, …), qu’est ce qu’on mange ce soir ? Que mangent les non humains ?
Le (sou)rire narquois des Garfield oranges va peut-être virer au jaune.
On a tué Dieu … mais il a survécu.
SupprimerDieu merci, outre le(s) paradis, il y a désormais la viande artificielle...
RépondreSupprimerLaurence Mermet