Cela fait un moment que je néglige les sauvetages d’animaux relatés par La Repubblica. Les directeurs changent (le nouveau s’appelle Carlo
Verdelli) mais la passion pour ces informations que l’on pourrait
qualifier de dérisoires et racoleuses (avec tout mon respect pour les secourus),
persiste. Dans les pages du quotidien, ces derniers jours, on a sauvé au moins un cheval et un éléphant. Ce qui
m’interpelle, c’est le sauvetage d’un rat*. Je ne suis pas en train
de dire que la vie d’un rat vaut moins que celle d’un éléphant. Je
remarque tout simplement que les
municipalités du monde entier investissent des chiffres considérables pour éliminer les rats qui infestent les sous-sols, les caves, les
poubelles, les restaurants, les crèches, les hôpitaux, les jardins publics etc. Il
s’avère que l’autre jour, en
Allemagne, un rat trop gros est
resté emprisonné dans une bouche d’égout. Son
sauvetage a mobilisé une dizaine de pompiers. Les journalistes de La Repubblica,
émus, ont repris la nouvelle. C’est dire s’ils sont sensibles. Tout comme nous. Les sauvetages nous
émeuvent en général, indépendamment de leur signification. C’est dire si nous
sommes humains.
Que le reporteur de La Repubblica appelle, pudiquement, une "souris".
W i topi! W i ratti! W i vigili del fuoco di ogni paese!
RépondreSupprimerSui vigili del fuoco sono d’accordo. Ma anche sul resto, in definitiva. Coabitiamo. Un mondo senza topi e senza pantegane sarebbe sicuramente meno bello.
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