mardi 24 septembre 2019

À quand la viande in vitro pour les loups ?





Salvador Dali explorant les potentialités de la viande artificielle
Je viens d’écouter un entretien avec la sociologue Jocelyne Porcher (France Inter le 23 septembre 2019, à 13h30).  Dans un premier temps j’étais complètement d’accord avec elle :  « C’est vrai, me suis-je dit, la viande artificielle remettrait tout simplement en cause les élevages, le lien entre les espèces domestiques et la gastronomie, la survie même de ces espèces qui ne serviraient plus à rien ». Après j'ai pensé : « Il y aurait quand même des retombées morales intéressantes :  si on fournissait régulièrement  de la viande in vitro (on l’appelle comme ça) aux loups, on pourrait sauver des milliers de moutons ». J’ai vite compris les limites de mon raisonnement  et je suis passé à autre chose.

5 commentaires:

  1. Bonjour,

    Je trouve votre publication intéressante, mais je n'ai pas bien compris quel était votre raisonnement et ses limites ?

    Bonne journée

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    1. En fait, il ne s’agissait pas d’un vrai raisonnement mais d'un enchaînement surréaliste suscité par l’idée (bizarroïde à mon sens, mais tout à fait légitime) de la viande in vitro. Au cours de cette rêverie je m’étais même demandé : « Qu’est ce qu’on va faire, après, avec tous ces moutons ? Comment va-t-on les nourrir ? ». Réponse : « Avec de l’herbe in vitro ».

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  2. On mange trop de viande.
    La planète, ça s’énerve.
    Les pauvres veulent manger de la viande.
    (Ils sont matérialistes finalement).
    Les animaux sont comme nous.
    Les humains ça craint.
    Les loups c’est trop la classe.
    Les pauvres coûtent « un pognon de dingue ».
    On est trop nombreux.
    Il faut que les pauvres fassent moins de gosses.
    Il faut que toutes les femmes puissent faire des gosses si elles ont envie.
    C’est trop mignon et rigolo comme des emoji��.
    « Salauds de pauvres », ils n’ont aucune éducation.
    Des bêêêtes.
    On va donner des gosses in vitro aux pauvres.
    Des pauvres aux loups.
    Après qu’ils auront acheté des portables.
    Les pauvres et les loups.
    Les pauvres recyclent les poubelles.
    (Ils n’avaient qu’à bien travailler à l’école).
    Les loups ça déchire.
    Les moutons ne téléphonent pas.

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    1. Trop compliqué, j’ai du mal à vous suivre. L’énoncé : « donner des pauvres aux loups » me fait penser à son contraire : « donner des loups au pauvres », formule tout aussi sibylline touchant toujours au champ alimentaire.

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  3. Oui, c’est trop compliqué pour moi, absurde même.
    Et la légitimité du scientisme pour résoudre les problèmes ne me saute pas toujours aux yeux.
    ...Peut-être depuis qu’on a condamné les fontaines, au moins en Bretagne.
    Il y a maintenant les fontaines en plastique, dans les administrations et les cabinets médicaux.
    Ne faites pas attention, je suis une vieille réac.

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