Salvador Dali explorant les potentialités de la viande artificielle
Je viens d’écouter un entretien avec la sociologue Jocelyne
Porcher (France Inter le 23 septembre 2019, à 13h30). Dans un premier temps j’étais complètement d’accord
avec elle : « C’est
vrai, me suis-je dit, la viande artificielle remettrait
tout simplement en cause les élevages, le lien entre les espèces domestiques et la
gastronomie, la survie même de ces espèces qui ne serviraient plus à rien ». Après j'ai pensé : « Il y aurait quand même des retombées morales
intéressantes : si on fournissait régulièrement de la viande in vitro (on l’appelle
comme ça) aux loups, on pourrait sauver des milliers de moutons ». J’ai vite
compris les limites de mon raisonnement et je suis passé à autre chose.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe trouve votre publication intéressante, mais je n'ai pas bien compris quel était votre raisonnement et ses limites ?
Bonne journée
En fait, il ne s’agissait pas d’un vrai raisonnement mais d'un enchaînement surréaliste suscité par l’idée (bizarroïde à mon sens, mais tout à fait légitime) de la viande in vitro. Au cours de cette rêverie je m’étais même demandé : « Qu’est ce qu’on va faire, après, avec tous ces moutons ? Comment va-t-on les nourrir ? ». Réponse : « Avec de l’herbe in vitro ».
SupprimerOn mange trop de viande.
RépondreSupprimerLa planète, ça s’énerve.
Les pauvres veulent manger de la viande.
(Ils sont matérialistes finalement).
Les animaux sont comme nous.
Les humains ça craint.
Les loups c’est trop la classe.
Les pauvres coûtent « un pognon de dingue ».
On est trop nombreux.
Il faut que les pauvres fassent moins de gosses.
Il faut que toutes les femmes puissent faire des gosses si elles ont envie.
C’est trop mignon et rigolo comme des emoji��.
« Salauds de pauvres », ils n’ont aucune éducation.
Des bêêêtes.
On va donner des gosses in vitro aux pauvres.
Des pauvres aux loups.
Après qu’ils auront acheté des portables.
Les pauvres et les loups.
Les pauvres recyclent les poubelles.
(Ils n’avaient qu’à bien travailler à l’école).
Les loups ça déchire.
Les moutons ne téléphonent pas.
Trop compliqué, j’ai du mal à vous suivre. L’énoncé : « donner des pauvres aux loups » me fait penser à son contraire : « donner des loups au pauvres », formule tout aussi sibylline touchant toujours au champ alimentaire.
SupprimerOui, c’est trop compliqué pour moi, absurde même.
RépondreSupprimerEt la légitimité du scientisme pour résoudre les problèmes ne me saute pas toujours aux yeux.
...Peut-être depuis qu’on a condamné les fontaines, au moins en Bretagne.
Il y a maintenant les fontaines en plastique, dans les administrations et les cabinets médicaux.
Ne faites pas attention, je suis une vieille réac.