Je l’aimais beaucoup, ce chien. Il s’appelait Samuele. Il s’échappait
sans arrêt du jardin mais, normalement,
on arrivait à le récupérer. Un jour il a disparu pour de bon. Cette
disparition m’a rempli de tristesse. Quelques semaines plus tard – bonne
nouvelle - un agriculteur nous a contactés : « Votre chien est chez
moi ». J’étais ému et rayonnant. Mon père
aussi. Sam était derrière un
grillage avec deux ou trois congénères. « Ciao Sam, ciao bello, sei contento? ». Il est sorti sans se presser et nous a regardés à peine, en faisant semblant de ne pas nous
connaître.
Je pense que vous lui avez mis la honte devant ses copains.
RépondreSupprimerC'est assez vraisemblable, je n'y avais pas pensé. Mais je crois plutôt à son penchant « rolling stone " (c'était courant, à l'époque).
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