samedi 25 janvier 2020

L’affaire de l’Aisne (race et culture chez les chiens)



C’est du voyeurisme, si l’on  veut. Mais je suis avec curiosité l’histoire de Curtis, ce Staffordshire courageux qui a défendu jusqu’au bout sa maîtresse dévorée par une meute de chiens courants  (selon la thèses soutenue par un certain nombre de citoyens français). Je vais livrer mon point de vue. Je croyais, sans en avoir les preuves, à l’innocence des chiens de chasse. Plein de préjugés comme je le suis vis à vis des chiens de défense, j’avais même osé imaginer que Curtis et ses copains avaient quelque chose à nous raconter à propos de cette affaire, et que les autorités faisaient de leur mieux pour retarder un coup de théâtre risquant de ridiculiser une partie significative de l'électorat*.  Il s’avère  que plusieurs journaux, depuis, ont fait de leur mieux pour renforcer les soupçons vis-à-vis des chiens courants.  Ne pouvant pas les suspecter de manipuler l’information (ce serait infâme)  je me vois obligé  de reconnaître que je m’étais trompé.  J’attends donc les noms et les photos de ces chiens de chasse sans cœur et sans retenue. Qu'est-ce qui  peut les avoir poussés à se comporter si cruellement? Ce n’est pas la race, bien évidemment. Ça doit être la culture, peut-être, ou la religion ...

* Fondations, associations, organismes philanthropiques s'étant déchaînés contre  les chiens courants et, par métonymie, contre la chasse.

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